Quelques heures après l’annonce des résultats des élections présidentielles, des officiers supérieurs de l’armée gabonaise, réunis au sein du «Comité de transition et de restauration des institutions », ont annoncé ce mercredi 30 août, qu’ils avaient pris le pouvoir.
En effet, cette décision a été accompagnée par une série de mesures et décisions à l’instar de : la mise en résidence surveillée du président Ali Bongo, l’annulation des récentes élection, la dissolution de toutes les institutions et la fermeture de toutes les frontières jusqu’à nouvel ordre.
Il a été annoncé, en outre, qu’un nombre de responsables, notamment : Noureddine Bongo, fils président, le directeur de son cabinet, Mohamed Ali Saliou, et le conseiller spécial et porte-parole de la présidence, ont été arrêtés pour : « haute trahison contre les institutions de l’État, détournements massifs des deniers publics, malversations financières internationales en bande organisée, faux et usage de faux, falsification de la signature du président de la République, corruption active, trafic de stupéfiants».
Dans le même contexte, des vidéos circulant depuis le matin sur les réseaux sociaux montrent les diverses célébrations menées dans les rues de Libreville et d’autres endroits par un grand nombre de citoyens gabonais qui se sont prononcés en faveur de ce qui s’est passé.
Pour sa part, le président Bongo a demandé l’aide de « tous ses amis partout dans le monde » à travers une vidéo et a également souligné qu’il fait face à des harcèlements exercés à son encontre et contre sa famille.