Par Samia HARRAR

Le « bal des vampires », après minuit. Il aura débouché sur quoi ? Sur la tenue du Congrès d’Ennahdha, en octobre, quand bien même tous ne seraient pas d’accord sur le terme, tant que leurs « gourous » en chef n’auront pas été libérés. Avec l’assignation de Harouni à la résidence surveillée, voilà l’occasion pour les Ounissi et autres « joyeusetés » nahdhaouies, de jouer à la chaise musicale, avec détermination et persévérance. Pour un peu, l’on se surprendrait à les féliciter pour leur « endurance ». Et leur capacité à toujours tirer la « couverture » sur eux, pour ne pas avoir à s’avouer vaincus. Sachant que cet énième « combat » qu’ils cherchent à mener est perdu d’avance.

Sauf que pour les « durs à cuire », qu’ils se pensent à être, assez structurés pour cela, il faut en convenir et c’est peut-être la seule « qualité » que l’on ne songera pas à leur dénier car ça serait contre-productif de les sous-estimer : on ne sous-estime pas ses ennemis, mais on ne les surestime pas non plus, « rebondir », est pour ainsi dire une marque de fabrique.

En revanche, il y a une explication à cela, qui n’a rien à voir, en réalité, avec une quelconque qualité humaine inhérente à leur formation, mais serait plutôt du, à leur « soif » du pouvoir. S’ils n’en démordent pas, c’est que chacun d’entre eux, s’arroge le droit de convoiter les « premiers » rangs, quitte à tourner le dos aux figures « tutélaires » ayant, pendant de très longues années, présidé aux destinées de la confrérie des Frères musulmans, version locale. Alors, s’il faut se tirer sur les « pattes », ils se tireront sur les pattes allègrement. Mais attention à prendre tout cela très au sérieux.

Enregistrements « fuités » ou pas, « sous-marins » qui se torpillent par- dessous la ceinture ou pas, lorsque l’on épouse la cause et l’idéologie portée par la Confrérie des extrémistes, c’est pour la vie. Et puisque leurs intérêts, sur le long-terme ne divergent pas : imposer, de gré ou de force, l’islamisme politique dans nos « murs » pour ce qui nous concerne, il faut s’attendre à tout moment, et peu importent les circonstances qui y prévalent, à ce que le mot d’ordre soit : « resserrer les rangs ». Face à l’ordre républicain qu’ils abhorrent, et au drapeau tunisien derrière lequel ils ont choisi de ne pas se ranger, lui préférant un autre drapeau, noir comme la « suie », comme leurs funestes desseins ourdis contre la Tunisie, toutes les querelles de « chapelle » n’ont plus cours. Ils se réveillent alors, « solidaires ». Comme le loup avec sa meute. C’est à cela qu’il faut toujours être attentif. Et pas seulement à leurs « tirs croisés ». En somme, il ne faut jamais leur faire confiance. Un « vampire » se nourrit toujours du sang de ses victimes. Cela s’appelle le baiser de « Judas », alors gare !

  • 0
    0

    Bravo Mme Samia ! A quand un collectif patriote et sain d'esprit pour contrecarrer ces délateurs de dernier cri, et ces traîtres qui veulent 'casser du Saïed', à l'instar de ce collectif de 'vendus' que le 'génie' Hammadi Redissi avait groupé pour sortir leur 'Le pouvoir d'un seul', une prouesse honteuse et un 'gros plein' de haine et de traîtrise ! Leur silence sur les exactions d'Ennahdha pendant cette décennie de terreur en dit long sur leur scélératesse ! Il faut, Chère Madame, vous grouper, vous les derniers bastions de l'honneur de la REPUBLIQUE, pour arrêter ces 'criminels' à la solde d'Ennahdha ! Il faudra commencer par le 'tamkin', pour reprendre ce tristement célèbre mot du gourou, pour occuper la chaîne nationale, qui n'a plus rien de national, et puis lancer d'autres chaînes pour en finir avec ces 'diables'!