Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est félicité de la reconnaissance internationale de l’île de Djerba qui vient d’être classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
Présidant, jeudi, le Conseil des ministres consacré à des questions d’ordre politique et social, le chef de l’Etat a souligné que l’inscription de cette île de la côte Sud au patrimoine mondial « s’ajoute aux succès récemment enregistrés au nom de la Tunisie ».
Le président de la République a exprimé sa fierté quant à cette décision en faveur du pays dont « chaque parcelle de ses territoires raconte une histoire dans tous les domaines », a-t-il dit. « Toute la Tunisie fait partie du patrimoine de l’humanité, a-t-il ajouté, tout en appelant le pays à avoir son rôle dans l’histoire du futur. » « Nous allons œuvrer à réécrire l’histoire de notre pays et ce malgré les obstacles et les contraintes qui seront surmontés avec une volonté d’acier », a affirmé Saïed.
L’Île de Djerba s’ajoute aux 8 sites tunisiens classés au patrimoine mondial dont 7 sites culturels et un site naturel. Les sites culturels déjà classés sont la Médina de Tunis, le Site de Carthage et l’Amphithéâtre d’EL Jem (1979), le Site de Kerkouane (1986), la Médina de Sousse et la Médina de Kairouan (1988) et le Site de Dougga (1997). Le Parc national d’Ichkeul, dernier grand lac d’eau douce d’une chaîne qui s’étendait autrefois le long de l’Afrique du Nord, est un site naturel inscrit depuis 1980.
Après plusieurs initiatives entamées dans les années 70, le dossier de candidature de l’île de Djerba a finalement été accepté à l’Unesco début mars 2022. Déposé le 1er février 2022, le dossier a été retenu après avoir été évalué par l’Organe consultatif sur le patrimoine culturel de l’Organisation onusienne.