Le Parti destourien libre (PDL) a appelé à la libération immédiate de sa présidente Abir Moussi affirmant sa disposition à mener toute forme de combat pacifique pour la défendre. Le PDL a mis en garde, dans ce sens, contre ce qu’il qualifie de tentatives visant à créer des empêchements juridiques à sa participation aux prochaines élections présidentielles.
L’arrestation, mardi, de la présidente du PDL a été annoncée par Nafaa Laribi, membre de son comité de défense. Ce dernier a expliqué que Moussi a été placée en détention pour une période de 48 heures et qu’elle a été transférée au centre de détention préventive de Bouchoucha dans la capitale suite à son interpellation par les forces de sécurité, devant le bureau d’ordre du Palais de Carthage.
Dans une déclaration publiée mercredi à l’issue d’une réunion d’urgence de son bureau politique tenue la veille, le parti précise que Abir Moussi a été conduite, » injustement » à un lieu inconnu, tenant le président de la République responsable de l’intégrité physique et de la sécurité de la présidente du PDL.
Le parti exprime, dans sa déclaration, le refus des décrets réglementaires n°588, 589 et 590 publiés le 22 septembre 2023 relatifs à la convocation des électeurs au vote pour élire les conseils locaux, la délimitation des districts et le découpage des circonscriptions électorales en prévision des élections locales.
Et d’ajouter, Abir Moussi s’est rendue mardi après-midi au bureau d’ordre du Palais présidentiel de Carthage, accompagnée de l’avocat du parti et d’un huissier de justice pour déposer une demande exigée dans le cadre du recours que le parti envisage d’intenter contre les décrets présidentiels.