La Présidence de la République a exprimé dans un communiqué publié ce samedi 7 octobre la solidarité entière et inconditionnelle de la Tunisie envers le peuple palestinien tout en appelant la communauté internationale à « assumer sa responsabilité historique pour mettre fin à l’occupation brutale de la Palestine et pour les violations incessantes exercées par l’occupant sioniste contre les droits du peuple palestinien, ce qui va à l’encontre des valeurs humanitaires et des préceptes religieux ».
« La Tunisie appelle les consciences justes du monde entier à se tenir aux côtés du peuple palestinien et à garder à l’esprit les massacres commises par l’ennemi sioniste contre la Palestine et même la nation entière », lit-on notamment dans ce communiqué présidentiel.
Quelques heures après l’opération sans précédent menée par la résistance palestinienne dans la bande de Gaza, la réaction officielle de la Tunisie n’a pas tardé à se faire entendre. A ce titre, la Tunisie a exprimé sans équivoque son soutien » total et inconditionnel » au peuple palestinien, apportant une nuance de taille s’agissant du registre lexical emprunté par certains médias lors de la couverture de cette opération.
Pour la Tunisie, le terme » couverture de Gaza » utilisé souvent par les médias n’est autre qu’une » Terre palestinienne » placée sous le joug de l’occupation sioniste depuis des décennies. Par conséquent, le peuple palestinien se réserve le droit, le plein droit de la récupérer ainsi que le reste du territoire de la Palestine et d’établir son Etat indépendant avec pour capitale la ville sainte d’al-Qods.
La position tunisienne a été exprimée officiellement dans une déclaration publiée, samedi, sur la page officielle Facebook de la présidence de la République. Dans cette déclaration, la Tunisie appelle également les forces vives ainsi que les voix libres du monde entier à se tenir aux côtés du peuple palestinien et à se souvenir des atrocités et des affres perpétrés par l’ennemi sioniste contre le peuple arabe en Palestine et contre la nation tout entière.
Elle a souligné que le monde entier ne doit plus avoir la mémoire courte à l’égard de l’histoire sanguinaire de l’entité sioniste depuis sa création en 1948. Cette entité, ajoute la déclaration, n’a cessé de parsemer et semer la terreur et la mort un peu partout en Palestine occupée, citant en exemple, les massacres sionistes à Dawayma, au village d’al-Sheikh, à Deir Yassin, Kafr Qasem, Khan Younis, à l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa et à la ville d’Hébron.
Bien plus, la Tunisie rappelle la communauté internationale les souffrances et les déboires du peuple palestinien dont des centaines de milliers de personnes avaient été chassés de leurs foyers et dépossédés de leurs terres et propriétés, exhortant le monde entier à reconnaître sans équivoque le droit du peuple palestinien à une résistance légitime à l’occupation.*
Pour la Tunisie, cite la déclaration, le monde entier devrait aussi s’abstenir de taxer la résistance palestinienne d’agression ou d’escalade, pressant la communauté internationale à assumer sa » responsabilité historique » en vue de mettre fin à l’occupation barbare et brutale de toute la Palestine et à faire face aux exactions récurrentes commises par les forces d’occupation.
Rym