L’agression sauvage sioniste contre le peuple palestinien frère a suscité moult réactions à travers la planète. Réactions faut-il le souligner basculant entre l’appui total, inconditionnel des alliés des agresseurs et une position « timide » mitigée de la part des états arabes marchant sur des œufs et appelant les deux parties du conflit à la « modération », à la retenue !!! Sans oublier bien entendu certains leaders (?) arabes ayant pris clairement positon avec les sionistes condamnant nos frères Palestiniens. A souligner avec fierté cependant la révolte unanime de la rue de par tous les coins du monde en guise de soutien aux opprimés de Gaza passant outre les menaces et autres interdits de leurs directoires.
Le président Kais Saïd, l’exception
Le seul leader dans tout le monde arabo-islamique à être en diapason, en parfaite symbiose avec son peuple est le Président Kaïs Saïd. Il a clamé haut et fort son refus catégorique et sa condamnation nette de cette tragédie endurée par la peuple Palestinien frère ouvrant proposant aux blessés Palestiniens de se faire soigner gratuitement chez dans nos cliniques, dans nos hôpitaux. Les dons de toutes natures sont collectés au quotidien dans tout le territoire dans le dessein d’être acheminés vers Gaza.
Quid des étudiants Palestiniens chez nous ?
Un problème de taille reste posé : Les centaines d’étudiants Palestiniens inscrits dans nos diverses universités, écoles supérieures, instituts traversent une mauvaise passe et pour cause. Les mandats mensuels habituels qui leur sont délivrés par leurs parents en Palestine ne peuvent plus leur parvenir. Pourvoyeurs assassinés ou tout simplement n’ayant plus les moyens logistiques pour s’acquitter de cette tâche (isolement de Gaza oblige). Ils sont confrontés à des dépenses obligatoires pour pouvoir poursuivre leurs études : loyers, transport, sustentation, etc. Il est vital que nous autres Tunisiens toutes tendances, toutes catégories, toutes classes leur venions en aide en les prenant financièrement en charge le temps que les choses se décantent et reprennent leur cours normal. Le peuple Tunisien au grand cœur ne manquera sûrement pas à cette noble assistance à l’endroit de jeunes étudiants déjà largement meurtris par le massacre des leurs là-bas à Gaza…
Mohamed Sahbi RAMMAH