Par Slim BEN YOUSSEF
L’entité génocidaire sioniste a beau s’acharner contre Gaza, ruiner ses maisons, pilonner ses écoles, bombarder ses hôpitaux, démolir ses églises, détruire ses minarets, endommager ses chaussées. Elle a beau cherché à y anéantir toute trace de civilisation. Elle a beau couper l’eau, le vivre, l’électricité, le carburant, et même internet. Elle a beau menacer ses habitants d’extermination. Elle a beau massacrer des enfants, des mères, des grands-pères. Elle a beau verser le sang de civils désarmés. Elle a beau commettre les pires crimes contre l’humanité de ce 21e siècle. Elle ne pourra jamais annihiler ce qu’un Palestinien embrasse comme raison de vivre et, en même temps, comme raison de mourir.
Car, ce n’est jamais l’eau, le vivre, l’électricité, le carburant et même internet ; ce n’est jamais une mère, un fils, un grand-père, une maison, une église, un hôpital, un minaret, une patrie, une terre qui auraient été perdus. S’il en était ainsi, le mot « résistance » ne signifierait plus grand-chose. Le mot « martyr » perdrait tout son sens.
Qu’est-ce que la « résistance » ? C’est une lutte nourrie par l’illusion de remettre la main un jour sur ce qu’il fait défaut.
Que veut dire « martyr » ? Tout ce qui vaut la peine d’être vécu qui est dans la mort.
Les idées ne meurent pas. Ce célèbre mot d’Alexandre Dumas n’a jamais paru si frais, si actuel, si vrai. Si elles sommeillent quelquefois, elles se réveillent plus fortes qu’avant de s’endormir. C’est que la Résistance palestinienne, vent debout contre ses geôliers, se nourrit de l’illusion de remettre la main un jour sur ce qu’il fait défaut.
Qu’est ce qu’il fait aujourd’hui défaut ?
La Liberté. La Justice. La Vérité. La quête de l’Absolu. La Palestine.
Oui ! la Palestine est plus qu’une terre occupée par une entité génocidaire. La Palestine est une idée. Et les idées ne meurent pas.