Un rassemblement de protestation des sympathisants du Parti destourien libre (PDL) a eu lieu dimanche devant le ministère de la Justice pour réclamer la mise en liberté de Abir Moussi, présidente du parti.
Les protestataires ont scandé des slogans contre « l’exclusion de l’opposition » et « la persécution » de la présidente du parti.
Pour Karim Krifa, membre du collectif de défense, la détention de la présidente du parti est arbitraire n’entamera en rien notre détermination à poursuivre la lutte militante. Et quiconque est persuadé du contraire, doit revoir ses calculs, a-t-il ajouté.
D’après lui, le dossier de l’affaire « ne comporte aucun chef d’accusation clair et précis contre Abir Moussi (…) mais juste un procès-verbal de police ». Il a appelé à la remise en liberté au plus vite de la présidente du PDL. Le dossier de l’affaire est actuellement entre les mains du doyen des juges d’instruction. Il n’a pas encore statué dessus, a précisé Me Krifa.
Le 3 octobre dernier, la présidente du PDL a été arrêtée et transférée au centre de détention préventive de Bouchoucha, dans la capitale, à la suite de son interpellation par les forces de sécurité, devant le bureau d’ordre du Palais de Carthage. Deux jours plus tard, le doyen des juges d’instruction a émis un mandat de dépôt à l’encontre de Abir Moussi.