L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), réunie, samedi, en séance plénière au Palais du Bardo a adopté le budget du ministère des affaires sociales pour l’exercice 2024, avec 132 voix pour, 4 voix contre et 4 abstentions.
Le ministre des affaires sociales, Malek Ezzahi a souligné, dans sa réponse aux interventions des députés que 10 mille personnes supplémentaires bénéficieront de subventions permanentes dans le cadre du programme « Amen social », rappelant qu’environ 1 million de familles nécessiteuses et à faible revenu bénéficient actuellement de ce programme.
Le ministre a indiqué que son département accorde une attention particulière aux familles démunies et à faible revenu, faisant savoir qu’une indemnité mensuelle de 30 dinars est accordée à chaque enfant issu de familles défavorisées et une bourse mensuelle de 120 dinars à chaque étudiant, en plus de l’aide d’un montant de 100 dinars octroyée à chaque élève à l’occasion de la rentrée scolaire, sans compter les aides financières et en nature qui sont distribuées, pendant les vacances et diverses occasions.
Le ministre a déclaré que la solution ne réside pas dans l’augmentation du nombre de bénéficiaires d’allocations permanentes mais plutôt dans la nécessité d’oeuvrer pour permettre aux jeunes issus de familles nécessiteuses et à faible revenu de lancer leurs propres projets.
Le ministère, a-t-il dit, a financé 586 projets pour cette catégorie de jeunes, dont le taux de réussite a atteint plus de 80 pour cent en l’année 2022, et qu’au cours de l’année 2023, il a commencé à financer 350 projets avec un taux de réussite de plus de 90 pour cent, soulignant que le plafond de financement est égal ou supérieur à 50 mille dinars pour chaque projet.
Il a ajouté que le ministère s’engage à financer 1000 projets par an au profit des jeunes issus de familles nécessiteuses et à faible revenu, à partir de 2024, expliquant que tous ces fonds sont accordés sous forme de subventions et non de prêts.
Le ministre a appelé les jeunes issus de familles nécessiteuses et à faible revenu qui n’ont pas pu obtenir un emploi dans la fonction publique à lancer leurs propres projets en bénéficiant des différents programmes d’autonomisation économique élaborés par les différents départements.