Le parcours post-baccalauréat représente souvent la jonction où s’entrecroisent les rêves individuels, les ambitions singulières et les aspirations diverses des étudiants. Chacun trace sa propre voie : certains visent les horizons lointains, assoiffés d’explorations à l’étranger, privilégiant l’enrichissement personnel à la dimension financière. D’autres aspirent à une réussite professionnelle, cherchant stabilité et rétribution, tandis qu’une partie souhaite investir dans des projets locaux, contribuant ainsi au progrès de leur communauté. Il y a également ceux qui demeurent enracinés dans leurs origines, attachés à leur terre, mais au sein de cette diversité d’objectifs, se distinguent ceux qui, animés par leur détermination et leur persévérance, s’investissent pleinement pour obtenir une bourse d’études.
Ces opportunités, souvent facilitées par des accords internationaux, ouvrent les portes d’un monde de connaissances et d’opportunités de croissance. Elles proposent des bourses dans une multitude de domaines, avec des destinations aussi variées que la Hongrie.
La Hongrie : 250 bourses d’études au titre de l’année 2024-2025
La Hongrie offre 250 bourses d’études au titre de l’année 2024-2025 aux étudiants tunisiens dans les cycles de licence, master et doctorats, , a indiqué le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans son communiqué.
Le dernier délai de dépôt des candidatures a été fixé au 15 janvier 2024 à 14h, selon la même source.
Cette bourse permet aux étudiants d’être exonérés des frais d’inscription et d’hébergement et de bénéficier d’une assurance maladie et d’une prime mensuelle selon les niveaux d’enseignement et ce, conformément au mémorandum d’entente entre le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le ministère hongrois des affaires étrangères et du commerce et dans le cadre du programme Hungaricum Stipendium pour les années 2023-2025.
A noter que les dossiers de candidatures doivent être approuvés par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et les candidats doivent avoir le diplôme requis pour l’accès au cycle d’étude demandé avant le 1er aout 2024.Les candidats à cette bourse doivent maitriser les langues définies par l’établissement d’accueil ou poursuivre une année préparatoire en langue hongroise couverte par la bourse.
S’agissant des cycles de licence et de master, la bourse mensuelle a été fixée à environ 110 euros alors que pour le cycle doctoral, les étudiants recevront une bourse de 365 euros durant la première année de la phase d’enseignement et de 450 euros durant la deuxième phase. Ils bénéficieront de ces bourses durant 12 mois jusqu’à l’achèvement des études.
Prêts universitaires…
D’après le décret gouvernemental n° 2020-33 du 17 janvier 2020, modifiant le décret gouvernemental n° 2017-369 du 15 mars 2017, modifiant le décret n° 99-1544 du 15 juillet 1999, relatif à l’octroi des crédits universitaires par les deux caisses de sécurité sociale, les caisses de sécurité sociale peuvent accorder à leurs affiliés des prêts pour le financement des études universitaires de leurs enfants poursuivant l’enseignement supérieur, et ce, selon les conditions et modalités prévues par le présent décret, lit-on dans le premier article. A noter que selon le cinquième article, l’affilié en activité ou bénéficiaire d’une pension et le conjoint survivant bénéficiaire d’une pension bénéficient de ces prêts, selon le deuxième article. Et d’ajouter que d’après le troisième article, le bénéfice des prêts prévus à l’article premier du présent décret est accordé lorsque certaines conditions suivantes sont remplies.
Etre en activité ou bénéficiaire d’une pension, avoir une durée d’affiliation minimale à la sécurité sociale de deux trimestres, avoir un revenu annuel de l’affilié et de son conjoint doit varier entre une fois et quatre fois et demi le salaire annuel minimum interprofessionnel garanti régime de 48 heures de travail par semaine figurent parmi les conditions inhérentes à l’affilié.
Être inscrit dans un établissement public d’enseignement supérieur, ne pas être bénéficiaire d’une bourse universitaire nationale ou d’une bourse dans le cadre de la coopération ou d’un prêt universitaire accordé par l’Etat et le non exercice d’une activité rémunérée sont les conditions inhérentes à l’étudiant Au cas où les deux parents sont des assurés sociaux, il n’est consenti qu’un seul prêt au titre d’un même étudiant et d’une même année universitaire. (Article 4)
Il est à mentionner que le montant du prêt accordé par les caisses de sécurité sociale est égal au montant de la bourse universitaire servie par l’Etat. Le prêt accordé porte intérêt de 3% par an. Les modalités et procédures d’octroi des prêts particulières à chaque catégorie d’assurés sociaux sont fixées par arrêté du ministre des affaires sociales, lit-on encore dans le décret susmentionné.
Ghada DHAOUADI