Dans un rapport récemment publié, le Global State of Tobacco Harm Reduction (GSTHR) a partagé les résultats de son enquête. En scrutant les activités de 52 organisations de défense des consommateurs, engagées dans la promotion de produits nicotiniques plus sûrs, l’étude souligne non seulement l’évolution des efforts de réduction des risques liés au tabagisme, mais aussi les difficultés financières persistantes dues à l’opposition de groupes d’intérêts bien financés.
Centrée sur les groupes nationaux et régionaux promouvant les produits nicotiniques plus sûrs, cette enquête met en lumière les missions de sensibilisation envers les fumeurs, le grand public, les gouvernements et les médias. Malgré l’engagement de bénévoles pour 42 des 52 organisations, seules sept disposent d’un personnel rémunéré limité à trois personnes maximum.
Le financement, souvent restreint, représente un défi majeur, en particulier pour les 31 groupes sans soutien financier. Parmi les 21 organisations financées, les montants reçus varient entre 250 et 173 500 dollars, totalisant 309 810 dollars au cours des 12 derniers mois.
Ces financements, bien que substantiels, demeurent un défi face et ne leur assure pas une visibilité marquée dans les médias nationaux et internationaux. Cependant, malgré leurs succès, ces groupes font face à des obstacles en termes de reconnaissance et d’impact, ne bénéficiant pas de l’autorisation de participer aux conférences de l’OMS sur la lutte antitabac, contrairement aux réunions sur le changement climatique où la société civile est activement impliquée.