Selon les statistiques des consultations externes du Centre national de pharmacovigilance (CNPV), le nombre de malades ayant eu des effets indésirables de certains médicaments était de l’ordre de 3504 en 2023 contre 3792 cas signalés en 2022, a fait savoir, le directeur général du centre, Riadh Daghfous.

Dans une interview à l’agence TAP, le responsable a indiqué qu’au total 3789 consultations ont été assurées par le centre en 2023 contre 4110 en 2022 signalant que la Tunisie est le seul pays à assurer des consultations externes en pharmacovigilance.

Dans ce contexte, il a fait remarquer que des médecins du CNPV assurent des consultations externes en pharmacovigilance dans des hôpitaux publics des gouvernorats de Nabeul, Bizerte, Sfax, Sousse, et Monastir.

S’agissant de la recherche scientifique, Daghfous a souligné la nécessité d’utiliser la technologie de l’ARN messager dans la fabrication des vaccins, notant que la Tunisie se prépare à soumettre à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) une évaluation du secteur pharmaceutique en Tunisie pour la fabrication des vaccins.

Il a ajouté que la Tunisie pourrait développer les essais cliniques, d’autant plus que l’Organisation mondiale de la santé a récemment appelé tous ses États membres à les renforcer davantage.

Il a, par ailleurs, souligné que depuis 2022, le Centre national de pharmacovigilance a réalisé deux études sur la bioéquivalence des médicaments génériques qui sont généralement menées à l’étranger à des coûts élevés, et se prépare à lancer la troisième étude avec des compétences purement tunisiennes.