Lors de de la célébration du 68e anniversaire de la création des forces de sécurité intérieure au Palais de Carthage, le président de la République Kais Saied a déclaré, jeudi, que la Tunisie n’acceptera jamais d’être un point de transit ni d’installation pour ceux qui y affluent illégalement.
Saied a souligné que le démantèlement des réseaux criminels liés au terrorisme, au trafic de stupéfiants et à la traite des êtres humains figurent en tête des priorités nationales. Nous sommes les victimes d’une économie mondiale injuste et nous n’accepterons pas de faire subir à notre peuple ses conséquences désastreuses sur leurs conditions de vie, a martelé le président de la République.
Il a appelé les forces de sécurité intérieure à redoubler d’effort et de vigilance pour contrer les tentatives de déstabilisation du pays de l’intérieur comme de l’extérieur. Kais Saied a insisté sur la nécessité d’imposer le respect de la loi à tous sans distinction. La loi étant le garant du progrès et de la stabilité, a-t-il dit.
Liberté et sécurité ne sont pas incompatibles, a-t-il soutenu. Bien mieux, la sécurité protège la liberté qui ne signifie pas l’anarchie, la diffamation et la propagation de rumeurs aux fins de porter préjudice aux institutions de l’Etat. La Tunisie fait face à des défis décisifs mais notre destin est entre nos mains et notre détermination à les relever est plus forte que jamais, a-t-il rassuré.
Le président de la République a rendu hommage dans son allocution aux martyrs de la patrie, souhaitant un prompt rétablissement à tous les blessés parmi les membres de l’institution sécuritaire. Il a rappelé dans ce cadre que la Fondation Fida assure aujourd’hui une prise en charge totale des familles des martyrs ainsi que des blessés des institutions sécuritaire et militaire.