Huit partis politiques de l’opposition ont vivement dénoncé les récentes arrestations ayant ciblé des chroniqueurs à la radio et à la télévision et des avocats et appelé au « retrait du décret-loi 54 » (relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d’information et de communication).
Dans une déclaration conjointe publiée hier, les partis soulignent que « l’objectif du pouvoir est de museler toutes les voix libres dans les rangs des activistes, des journalistes et des avocats », appelant à libérer « les détenus politiques ».
Ils estiment que « les deux interventions policières » effectuées dans les locaux de la Maison de l’avocat témoignent de « l’intimidation exercée par le pouvoir en place contre les opposants ».
Pour ces partis, « le retour de la torture » contre des « figures de l’opposition » reflète « la profondeur de la crise politique » qui atteint « le pouvoir en place ».
Les partis exprimé leur solidarité entière avec les avocats dans « la lutte pour l’indépendance de leur profession et de la justice » en Tunisie.
Les partis signataires de la déclaration sont le « Parti des Travailleurs », « le Courant démocrate », « le Parti socialiste », « al-Joumhouri », « al-Massar », « Afek Tounes », « al-Qotb » et « Ettakatol ».