Un incident exceptionnel s’est déroulé ce lundi après-midi au niveau du passage de Rafah. Des échanges de feu se sont produits entre l’armée égyptienne et l’armée israélienne. Les deux armées se renvoient, pour le moment, la responsabilité de celle qui a ouvert le feu en premier.
Au moins un soldat égyptiens a été tué lors d’un échange de tirs avec les forces d’occupation israéliennes ; des sources de l’armée israélienne affirmant que le soldat égyptien avait tiré en premier. L’unité des porte-parole de l’armée génocidaire israélienne a déclaré que « l’incident fait l’objet d’une enquête parallèlement à un dialogue avec la partie égyptienne ». De leur côté, les forces armées égyptiennes ont affirmé qu’elles mènent une enquête par l’intermédiaire des autorités spécialisées sur l’incident de tirs dans la zone de la bande frontalière à Rafah, d’après un communiqué publié sur la page officielle du porte-parole des forces armées égyptiennes. D’après le communiqué, ces tirs ont entraîné la mort d’un membre des agents chargés de la sécurité.
Les relations entre l’entité sioniste et l’Egypte virent à la crise à la suite de l’occupation par l’armée israélienne du poste frontière de Rafah entre le sud de la bande de Gaza et l’Egypte, et les incursions israéliennes de plus en plus profondes dans cette ville. En hissant la semaine dernière des drapeaux israéliens sur le poste frontière de Rafah entre la bande de Gaza et l’Egypte, Benyamin Netanyahou a pris un très sérieux risque. La réaction du Caire, qui s’oppose à cette opération, ne s’est pas fait attendre. Histoire de manifester sa mauvaise humeur, l’Egypte s’est associée à la plainte contre Israël pour génocide déposée par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice de la Haye.
(avec agences et médias)