Ayant organisé son congrès national les 24 et 25 mai 2024 à la Faculté des sciences d’Al-Manar, le nouveau bureau exécutif de l’Union générale des étudiants de Tunisie (Uget) a organisé, mercredi 29 mai, une conférence de presse au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) afin de présenter les résultats et conclusions de leurs travaux, et pour annoncer à l’opinion publique la composition de son bureau exécutif nouvellement élu.
Les noms des 15 membres du nouveau bureau sont comme suit : Mohamed Ouled Mohamed (secrétaire général), Liwaa Eddine Nabli (secrétaire général adjoint), Montassar Salem (président), Chahine Trabelsi (porte-parole), Youssef Hosni (trésorier), Oumaima Ben Ghrib (chargée du règlement intérieur), Yassine Lkotti, Amen Allah Maalaoui, Yassine Mimoune, Ahmed Marzouki, Zied El Achek, Azer Makhloufi, Maysa Lahmedi, Mohamed Ali Ben Khaled et Mohamed Ali El Saidi.
D’autre part, les travaux du congrès ont été présidés par : Raja Omri. Fourat Sallami, Mohamed Ali Ellefi, Dorra El Mergheni ont partagé le poste du vice-président du congrès, et Yosr Achour a été chargée de la tâche de la rapporteuse générale du congrès.
Selon des déclarations accordées aux médias par le nouveau président de l’Uget, Montassar Salem, les travaux du congrès national ont été marqués par la participation d’un nombre de 963 congressistes et 267 observateurs adhérents à l’UGET. Dans le même contexte, les congressistes ont adopté, selon ses dires, cinq motions relatives à diverses questions, notamment : la question politique, la question relative au règlement intérieur, la question de l’action syndicale, la question de la culture et la cause palestinienne.
En outre, le nouveau président de l’Uget « Montassar Salem » a mis en garde contre ce qui a été qualifié de « dégradation au niveau de la liberté d’expression » dans les milieux universitaires en Tunisie en raison de l’application du décret-loi 54, d’après ses mots. Et d’ajouter : « L’Uget renouvelle son engagement aux luttes tendant à concrétiser les revendications des étudiants et à améliorer leur situation et leur vie quotidienne sur plus un niveau … Nous comptons mener ces luttes sur la base d’un nombre de nos principes fondamentaux, comme l’attachement à l’importance de l’enseignement démocratique et la nécessité de la réforme au niveau de l’enseignement supérieur ».
Pour rappel, l’Union générale des étudiants de Tunisie (Uget) a été dirigée auparavant par Houssam Boujarra comme secrétaire général. Ce poste a été également occupé par Wael Naouar après la révolution. À l’âge de 27 ans, Warda Atig a été élue en 2019 secrétaire générale pour devenir la première secrétaire générale femme de l’histoire de l’UGET. Quant au poste du président de l’Union générale des étudiants de Tunisie (Uget), il a été occupé pour la première fois par le militant syndicaliste et politique, Ghassen Bouazzi.
Rym CHAABANI