La Tunisie et la Libye ont signé, mercredi, au siège du Conseil des ministres libyen, le procès-verbal d’un accord entre les deux parties en vertu duquel quatre portes du point de passage frontalier de Ras Jedir seront désormais ouvertes à la liberté de circulation des personnes et des marchandises.
L’accord a été signé lors d’une réunion tenue entre le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri et la délégation l’accompagnant et le chef du gouvernement libyen, Abdel Hamid Dbeibah, cite un communiqué du département de l’intérieur publié, ce mercredi.
L’accord stipule entre autres l’obligation de pas instituer de nouvelles taxes, redevances ou pénalités non convenues initialement entre les deux parties.
Il prévoit aussi l’engagement à ouvrir six centres réservés à l’enregistrement électronique des voitures et véhicules des ressortissants libyens et l’obligation de trouver une solution à la délicate question de la ressemblance des prénoms des citoyens des deux pays, ajoute-ton de même source.
Le ministre de l’intérieur s’est rendu, mercredi, matin, à Tripoli, la capitale libyenne, accompagné d’une délégation de haut niveau. A son arrivée, il a été accueilli à l’aéroport international de Matiga par le ministre de l’intérieur, Imed Mustapha Trabelsi.
Cette visite s’inscrit dans le cadre de l’examen de l’état de la coopération sécuritaire entre les départements de l’intérieur des deux pays au service de l’intérêt commun.
Elle vise également à discuter des mesures permettant de rouvrir le poste-frontière de Ras Jedir et d’identifier les moyens à même d’aplanir les difficultés qui entravent sa bonne marche.
À cette occasion, une réunion conjointe s’est tenue au siège du ministère libyen de l’intérieur, au cours de laquelle les deux parties ont débattu du mécanisme de réouverture du poste frontalier de Ras Jedir ainsi que des moyens permettant de faciliter la liberté de circulation des biens et marchandises entre les deux pays.
L’accélération des travaux d’entretien et d’équipement du poste frontalier de Ras Jedir a été également évoquée par les deux parties.
A ce titre, l’accent a été mis sur la nécessité de moderniser les méthodes de travail au niveau du poste de Ras Jedir de manière à ce que celles-ci soient conformes aux normes internationales en vigueur.