Les changements climatiques, les années successives de sécheresse et la hausse des températures ont causé l’évaporation quotidienne de près de 650 mille mètres cubes des eaux des barrages, a fait savoir le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture, chargé de Ressources hydrauliques, Ridha Gabouj.
Intervenant au cours d’une séance d’audition organisée, mercredi, par la commission de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire relevant de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), Gabouj, dont les propos sont rapportés jeudi, par un communiqué de l’assemblée, a ajouté que tous ces facteurs ont contribué à une régression historique de la réserve des barrages qui atteint 700 millions mètres cubes, soit un taux de remplissage de 30%.
Il a rappelé que le ministère œuvre à identifier des solutions à ces problématiques, afin de garantir l’approvisionnement en eau potable, pendant l’été 2024, notamment avec l’entrée en exploitation attendue en fin juin, de la station de dessalement de l’eau de mer de Sfax.
Tenue en présence du Pdg de Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE), des directeurs du Génie Rural et de l’Exploitation des Eaux (DGFE) et des Barrages et des Grands Travaux Hydrauliques, la séance d’audition a porté notamment sur les difficultés enregistrées au niveau de l’approvisionnement en eau potable dans les régions.
Les députés ont considéré que les réponses des responsables sont insuffisantes et ne reflètent pas une stratégie claire pour développer le secteur de l’eau en Tunisie.