Beaucoup de tarab et beaucoup de musique tunisienne et arabe… C’est ainsi que le groupe Dimouzika définit sa musique. Le collectif a eu l’honneur de jouer à l’ouverture de la 37e édition du festival international de Nabeul qui promet d’être haute en couleurs. Encore une fois, des artistes et des musiciens viendront fouler le théâtre de plein air au théâtre de plein air Moncef Kort à Nabeul du 24 juillet au 18 août 2024.
Côté programmation, théâtre et musique sont au menu. Le programme de cette session permettra aux festivaliers de différentes tranches d’âge de découvrir des artistes émergeants. Le festival accordera une place de choix aux artistes tunisiens et s’ouvrira sur d’autres choix artistiques. Les 19 spectacles prévus brasseront très large en matière de genre et de style. L’ouverture se fera avec la création El Kitch de la troupe Dimouzika et la clôture sera assurée par Najet Attia qui a préparé un spectacle exclusif cet été concocté par Sami Lejmi.
Dimouzika, créé depuis 2016, regroupe 200 membres dont 90 musiciens et 120 choristes sous la férule du maestro Amine Dimassi. Pour ceux qui ne connaissent pas le concept, il n’est jamais trop tard pour rejoindre la communauté Kitsch. Il s’agit d’une soirée à thèmes tunisien et oriental, où des chansons typiques du registre oriental “kitsch”, généralement tunisiennes et égyptiennes, sont jouées. Des voix de Nabeul, Hammamet et Beni Khiar vont chanter des tubes de Warda, Chirine, Saber Rebai, Lotfi Bouchnak, Latifa Arfaoui et Ragheb Alama.
« C’est un concept qui évoque des sonorités plurielles qui se conjuguent ensemble des années 90 et 2000 », souligne le Maestro Amine Dimassi. C’est un voyage musical à travers des anciennes et des nouvelles compositions spécialement écrites pour l’occasion.
Le festival international de Nabeul ne cesse de s’affirmer d’une session à l’autre sous la férule de son directeur Montasser Kacem. La programmation ambitionne à la fois de se conformer à l’identité historique de ce prestigieux festival qui essaie de répondre aux attentes d’un public fidèle, habitué à trouver dans ce festival une occasion pour étancher sa soif de culture et de divertissement de créations tunisiennes.
Kamel BOUAOUINA