A l’occasion de la célébration de la Fête de la République, le parlement a publié une déclaration dans laquelle il met en exergue l’importance de cet évènement majeur dans l’histoire du pays en tant que date charnière du long parcours militant mené depuis 1881 par le peuple tunisien contre l’occupant français.
Le parlement évoque le texte de la déclaration historique publiée par l’Assemblée nationale constituante lors d’une séance mémorable tenue au Palais du bardo un jeudi 25 juillet 1957 et ses points relatifs à l’abolition définitive du régime beylical et la proclamation de la République en confiant au chef du gouvernement Habib Bourguiba la présidence, en attendant l’entrée en vigueur de la constitution.
Ces évènements historiques puisent leur totale légitimité dans la confiance qui a été placée par les Tunisiens en les députés fondateurs qui ont œuvré à la consolidation des fondements de l’indépendance du pays, selon la même source.
La célébration de la Fête de la République est l’occasion de se remémorer tous les sacrifices consentis par les martyrs de la patrie pour l’indépendance, la liberté et l’instauration d’un régime républicain dont les bases ont été jetées par des leaders téméraires comme Habib Bourguiba, premier président de l’Etat tunisien.
Dans sa déclaration le parlement exprime sa fierté de célébrer cet évènement avec les Tunisiens et fait observer que cette démarche s’est consacrée dans la déclaration du président de la République Kais Saied le 25 juillet 2021 et les mesures prises pour mettre fin à la colère qui a balayé certaines régions en raison de la dégradation de la situation économique et sociale et en plus de la crise politique qui a secoué le pays en cette période.
Le parlement exprime la satisfaction du processus d’édification d’une Tunisie nouvelle, un processus basé sur l’application des principes de la nouvelles constitution, le respect des délais électoraux et des feuilles de route et la consécration de la souveraineté du peuple, d’abord à travers le référendum sur le projet de constitution, ensuite lors de l’élection des deux chambres parlementaires (l’ARP et le Conseil national des régions et des districts).
Et d’ajouter que l’annonce, par le président de la République du 6 octobre prochain, date de la tenue de l’élection présidentielle consacre, justement, le souci de se conformer à et de respecter les délais électoraux. La prochaine élection présidentielle doit, sans doute, constituer une nouvelle étape sur la voie de la consécration effective des valeurs démocratiques, souligne le parlement qui affirme l’engagement à redoubler d’effort pour relever les défis qui demandent le renforcement de l’action commune et une coordination étroite entre les fonctions législative et exécutive pour l’intérêt supérieur de la patrie.