Par Slim BEN YOUSSEF
Souhaitons bonne chance à nos 27 valeureux et valeureuses athlètes aux JO de Paris qui viennent de commencer. En l’absence de notre champion olympique Ayoub Hafnaoui et notre chouchoute nationale Ons Jabeur, nos regards vont surtout lorgner les coups de poing et coups de pied de notre virtuose Khalil Jendoubi, déjà médaillé d’argent en taekwondo aux derniers JO de Tokyo. Avec lui nous lèverons très haut la barre de nos attentes : de l’or cette fois-ci et rien que de l’or. Beaucoup de pression ? Non, beaucoup d’ambition, autant d’affection et d’encouragement. Cela concerne aussi notre requin en herbe Ahmed Jaouadi : prenons-rendez-vous sur le podium. Non pas parce qu’il nage déjà comme un champion mais aussi parce que, en natation, après Oussama Mellouli et Ayoub Hafnaoui, nous avons désormais pris l’habitude de présenter au monde à chaque JO notre nouveau « requin de la Méditerranée ». Nos espoirs sont évidemment placés sur nos autres athlètes, et nous serions bien entendu affamés de surprises, même si atteindre un stade avancé de la compétition reste pour elles et pour eux un morceau de bravoure. La chenille ignore le papillon dont elle construit la coque. De la même manière, nos athlètes, dont la grande majorité sont encore très jeunes et inconnus du grand public, ignorent aujourd’hui les futurs champions et championnes dont ils construisent le parcours. Jouer des coudes avec la crème de la crème et pourquoi pas créer des surprises et ramener des médailles : croisons les doigts et soutenons-les toutes et tous sans faille.
Crions haro sans transition sur la délégation « olympique » israélienne. Olympique ? Les mythiques divinités grecques devraient se retourner sur leur Olympe. En toute impudence, cette soi-disant délégation n’hésite pas à produire des photos et des clips promotionnels, où les images, anti-olympiques, de ses sportifs cherchant l’inspiration auprès de militaires génocidaires, sont étroitement associées au génocide horrible à Gaza. Il ne restait plus qu’à ramener leurs tanks et leurs bombardiers à Paris. Rien que pour cela, les Sionistes ont déjà mérité leur médaille olympique du génocide. Leur participation en soi à ces JO étant déjà scandaleuse, crions haro sur la France de Macron, le comité international olympique et l’Occident complice du génocide, qui accueillent à bras ouverts les génocidaires sionistes tout en bannissant la Russie, deux poids deux mesures oblige, de ces jeux éminemment politisés et devenus une machine de propagande occidentale.
En Tunisie, nos pensées accompagnent nos athlètes tunisiens mais aussi les sportifs palestiniens, pour qui le simple fait de hisser leur drapeau au beau milieu de cette cohorte est déjà en soi un acte de résistance.