Le Président de la République, Kaïs Saïed a présidé, hier, la réunion du Conseil des ministres, consacrée à l’examen du projet de décret-loi relatif au Conseil supérieur de l’Education et de l’Enseignement.
Le Chef de l’Etat a, à cette occasion, souligné l’importance de cette institution, affirmant que « l’avenir de la Tunisie repose sur un enseignement national accessible à tous, qui protège contre toute dérive et constitue un rempart contre ceux qui cherchent à réprimer la pensée libre ».
Cité dans un communiqué de la présidence, le Président Kaïs Saïed a fait noter que la mise en place de ce décret-loi intervient à l’occasion de la rentrée scolaire et de la publication du rapport final de la consultation nationale sur la réforme du système éducatif.
Il a ajouté que depuis le 25 juillet, la Tunisie suit son chemin vers l’avenir à l’aide « d’une révolution législative, qui va de pair avec la volonté du peuple tunisien et rompt, définitivement, avec des législations qui servaient les intérêts d’une minorité ».
Redoubler d’efforts pour faire respecter la loi
Dans un contexte connexe, le Président Kaïs Saïed a appelé à renforcer les efforts sécuritaires dans les milieux scolaires pour protéger les élèves des dangers liés à la consommation de drogue ou à la violence qu’ils peuvent subir lors de leurs déplacements.
Il a, en outre, mis l’accent sur la nécessité d’identifier des solutions transparentes, justes et équitables pour les enseignants suppléants, les surveillants et les conseillers pédagogiques, ajoute le communiqué.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a appelé à redoubler d’efforts pour faire respecter la loi, notamment face à la spéculation et à la pénurie de certains produits de base tels que le lait, le sucre et la viande blanche.
Il a, dans ce contexte, affirmé que « les cartels et les lobbys, liés à des parties étrangères, cherchent à mettre en échec le mouvement de libération nationale. Pour ces groupes, le peuple tunisien n’a pas le droit d’être libre, d’exercer sa souveraineté et d’éradiquer les réseaux de corruption », a-t-il dit, cité dans le même communiqué.