L’approvisionnement du marché en viandes blanches et en œufs a repris son rythme normal et avec les pris fixés par le ministère du Commerce et du développement des exportations, a indiqué le président de la Chambre nationale des commerçants de la viande de volaille (CNCVV) Brahim Nefzaoui.
En effet, la crise a été résolue, au cours des deux derniers jours, notamment avec la mise en service de trois abattoirs, a-t-il précisé, soulignant qu’une quantité de près de 304 tonnes a été fournie.
Et d’ajouter que la production actuelle de viandes blanches est de 3400 tonnes, outre 6500 tonnes de dinde, faisant savoir que la consommation du tunisien est passé de 10500 tonnes par mois à 13000 tonnes.
Nefzaoui a, par ailleurs, appelé les consommateurs à s’approvisionner auprès des points de vente contrôlés qui respectent les prix fixés, contrairement aux commerces anarchiques.
Il a assuré que l’offre des œufs est suffisante, avec près de 161 millions d’œufs mis s sur le marché, sachant que les prix oscillent entre 1,100 dinar (4 œufs) et 1,360 dinar.
Nefzaoui a relevé que la consommation nationale des œufs en Tunisie frôle les 50 millions par mois, laquelle tend à la hausse, durant les périodes de pic de la demande.
Le responsable a souligné que la chambre œuvre en coordination avec le Groupement interprofessionnel des produits avicoles et cunicoles (GIPAC) et les structures du ministère du commerce, à préparer les stocks stratégiques liés aux périodes de grande consommation, tel que le mois de Ramadan.
Après avoir fixé les prix de vente de certaines variétés de viandes de volaille, à partir de 9 août 2024, le ministère du commerce a appelé, le 12 août 2024, les commerçants de distribution, à afficher clairement les prix au public dans les espaces de vente , à répondre aux commandes présentées par les clients et à éviter toute pratique illégale d’abstention de vente ou de vente conditionnée.
Les commerçants sont appelés, en outre, à informer les services centraux ou régionaux, relevant du Ministère du Commerce, de tout fournisseur qui suspend ou réduit les commandes émises et à exiger des factures et des documents légaux prouvant la légalité d’approvisionnement, de distribution et de transport des produits avicoles.