La Tunisie abritera, les 6 et 7 novembre 2024, pour la première fois la troisième édition du Forum des énergies renouvelables en Afrique (REFA). Coorganisé notamment par le Salon International de la Transition Energétique (SITE), l’Association de l’Industrie Solaire en Afrique (AFSIA), la Chambre syndicale du photovoltaïque (CSPV) relevant de l’UTICA, la Middle East Solar Industry Association (MESIA) et l’association SolarPower Europe, cet événement devrait attirer plus de 100 exposants de l’industrie électrique tunisienne et mondiale pour présenter leurs derniers produits et solutions.
L’objectif est de développer et booster les investissements dans les énergies renouvelables dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), ont indiqué les organisateurs au cours d’une conférence de presse tenue, mercredi.
Au programme, figurent des discussions sur les nouveautés dans le solaire, l’hydrogène vert, la mobilité électrique, l’éolien, la géothermie, l’hydroélectricité et le stockage. Cette manifestation permettra, en outre, de tenir des rencontres entre tous les délégués grâce une plateforme de matchmaking de pointe, a-t-on ajouté.
Le président de la Chambre syndicale du photovoltaïque (CSPV), Ali Kenzari a souligné que la Tunisie dispose d’importantes potentialités solaires.
Il a rappelé, dans ce cadre, que le pays ambitionne de porter à 50 % la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2035, de réduire de 46% l’intensité carbone de l’économie tunisienne et d’atteindre la neutralité carbone et un mix énergétique de 80%, à l’horizon 2050.
Et d’ajouter que le REFA qui se veut une plateforme d’investissement et d’innovation qui favorise la rencontre de tous les acteurs du secteur dont les décideurs, les investisseurs et les développeurs de projets, permettra entre autres de mettre l’accent sur les opportunités de financement et d’innovation offertes.
De son côté, le directeur exécutif de l’AFSIA, John Frédérick van Zuylen a souligné que la Tunisie dispose d’un programme ambitieux. Le responsable a en outre rappelé que l’Afrique devrait investir environ 70 milliards de dollars dans les énergies renouvelables afin d’atteindre ses objectifs à l’horizon de 2030, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).