Se libérer d’une phobie, d’un traumatisme d’enfance, d’une addiction : autant de raisons qui peuvent nous mener à chercher un hypnothérapeute. Mais on peut pratiquer seul l’hypnose. C’est l’autohypnose, un état modifié de conscience qui se trouve à mi-chemin entre la veille et le sommeil. Il se caractérise par une baisse d’activité des fonctions de notre partie consciente et une activité accrue des fonctions inconscientes. C’est un état similaire de conscience modifié, atteint par la personne elle-même, sans l’aide d’un hypnotiseur ou d’une tierce personne.
Dans l’autohypnose, la personne utilise des techniques d’auto-induction pour se mettre dans un état de relaxation profonde et d’attention concentrée, comme la visualisation, la méditation ou la répétition de suggestions positives.
Pendant l’autohypnose, le sujet se concentre ainsi sur des suggestions ou des images mentales qui l’aident à atteindre une relaxation profonde, tout en restant conscient de votre environnement. Cet état lui permet d’explorer son subconscient et d’accéder à des pensées, des sentiments et des souvenirs qui sont normalement hors de sa portée de conscience.
L’objectif est de créer son propre état hypnotique dès qu’il désire sans aide extérieure. C’est le thème du webinaire intitulé « Auto-hypnose et bien être » animé par Myriam Besbes et Leila Zouiten ce soir de 20h00 à 21h00.
Une solution à tous les maux ?
L’autohypnose aide à vaincre bien des situations. L’avantage est que cette méthode se pratique partout, n’importe quand et en toute autonomie. Elle peut avoir un effet bénéfique sur : la réduction du stress et de l’anxiété en générant un état de relaxation profonde, l’amélioration de la confiance en soi et de l’estime de soi en travaillant sur les croyances négatives et les pensées limitantes, mais aussi la gestion des douleurs chroniques ou aiguës,
Cette pratique contribue également à l’amélioration de la concentration en travaillant sur la gestion des distractions et des pensées perturbatrices, la perte de poids en renforçant la motivation et en contribuant à des changements positifs dans ses habitudes alimentaires, l’amélioration du sommeil en induisant un état de relaxation profonde et en participant à lutter contre l’insomnie ou les réveils nocturnes et la réduction des comportements addictifs (consommation de tabac ou d’alcool) en renforçant la motivation à arrêter et en travaillant sur les déclencheurs émotionnels.
Kamel BOUAOUINA