Les tensions liées au match nul entre Manchester City et Arsenal ne sont pas retombées. Des déclarations d’Arteta ont rendu Guardiola furieux en conférence de presse.
Le choc de la semaine passée entre Manchester City et Arsenal a laissé des traces. Peut-être même qu’il y aura un avant et un après 22 septembre. Le match nul (2-2) concédé à domicile à onze contre dix avait déjà passablement énervé les Cityzens. Malgré ce point arraché avec l’égalisation dans les ultimes secondes de John Stones, ils n’avaient pas digéré la mentalité des Gunners, qualifiés de petits bras. Les hommes de Mikel Arteta n’ont eu cesse de casser le rythme, de simuler des petites blessures ou des crampes, ce qui a eu le don d’agacer. Ce « mauvais football », le coach d’Arsenal en a joué en conférence de presse.
Pour sa première sortie médiatique après la rencontre, il a remis de l’huile sur le feu en assurant qu’il avait appris à jouer comme cela lors de son passage à Manchester City. « J’y suis déjà allé (City). J’y suis resté quatre ans. J’ai toutes les informations. Donc je sais. Croyez-moi ». Cette dernière déclaration a mis Pep Guardiola dans une colère noire. D’après lui, les propos de son collègue doivent être plus transparents. Il prend cela comme une défiance à un moment où Manchester City est dans le collimateur de la justice pour avoir enfreint les règles du fair-play financier anglais.
Guardiola accuse Arteta
« La prochaine fois, Mikel doit être plus clair parce que qu’est-ce que cela signifie ? Il a dit qu’il était ici depuis quatre ans et : « Nous savons exactement ce qui s’est passé ici ». Parce que cela peut être lié à tout le procès en cours actuellement maintenant avec 155 (130, ndlr) chefs d’accusation. Peut-être que c’est à ce sujet. Il a peut-être des informations… Je ne sais pas, parce que vraiment, je dois voir plus clairement ce qui s’est passé », assure le coach des Skyblues, accusant son ancien adjoint de volontairement laisser planer le doute. « Au lieu d’être vague, qu’il soit plus précis ».
Comme si l’après-match de la semaine passée n’avait pas déjà été tendu, il fallait en remettre une couche de part et d’autre. Les deux Espagnols sont pourtant amis et le resteront, affirme Guardiola, qui n’a pas évoqué le sujet du jour avec homologue. « Nous avons parlé par SMS après le match et c’est tout. (…) Je l’aime, je le respecte, je l’admire et j’admire son équipe et tout ce qu’il fait. C’est du sport. Une chose est notre profession, une autre est notre relation personnelle ». Les retrouvailles s’annoncent tout de même tendues, surtout entre les deux équipes, les deux favorites au titre de Premier League.