Madagascar enregistre une hausse de cas séropositifs confirmés, avec une prévalence alarmante chez les femmes enceintes et les adolescentes, a indiqué le ministre malgache de la Santé publique, Zely Randriamanantany, dans un entretien avec la presse, en marge du 20e Colloque VIH de l’océan Indien qui s’ouvre mardi à Antananarivo, la capitale malgache.
Le ministre a précisé que près de 75.000 cas positifs de VIH ont été recensés dans le pays.
Parmi eux, 20.000 ont été identifiés, tandis que 55.000 personnes ignorent leur statut sérologique, que le ministère s’emploie activement à retracer.
Selon les autorités sanitaires malgaches, plusieurs facteurs contribuent à cette hausse des cas, notamment le manque de prévention, les impacts de la COVID-19, ainsi que la migration de populations du sud vers le nord du pays, exacerbée par le changement climatique et les événements météorologiques extrêmes.
Malgré cette augmentation, le taux de prévalence du VIH à Madagascar reste relativement faible, a affirmé M. Randriamanantany.
Toutefois, des populations vulnérables, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les femmes enceintes, sont particulièrement touchées par cette épidémie.