La nécessité de renforcer le rôle social dévolu à l’Etat a été au centre de l’entretien qui a eu lieu le 13 novembre au palais de Carthage, entre le président de la République, Kaïs Saïed et le chef du gouvernement, Kamel Maddouri.
Le chef de l’Etat a souligné la nécessité d’agir dans ce sens, dans le cadre d’une nouvelle vision et approche permettant de faire table rase du passé et de répondre aux mieux aux attentes et aspirations du peuple Tunisien, indique un communiqué de la Présidence de la République
Il a également mis l’accent sur la nécessité d’accélérer l’importation d’un nombre de bus et rames de métro afin d’alléger le calvaire qu’endurent les Tunisiens au quotidien en attendant de « refonder » le service public des transports et aussi les autres services publics, tels que la santé et l’éducation.
Lors de cette réunion, le chef de l’Etat a réaffirmé l’engagement à aller de l’avant sur la voie de « la lutte contre les corrompus qui ont réussi à noyauter les arcanes de l’Etat ».
« Pas de processus d’édification solide et pérenne dans le pays sans une purge qui soit en mesure de permettre au peuple Tunisien de récupérer ses propres richesses longtemps en proie aux manœuvres des corrompus et de leurs commis », a fait valoir le chef de l’Etat.
Le président Kaïs Saïed a saisi l’occasion pour presser le gouvernement à hâter le démarrage de nombre de mégaprojets et à œuvrer à aplanir les « pseudo-problèmes » rencontrés lors de leur exécution.
Il a, dans ce sens, appelé à mettre fin à la bureaucratie fracassante et à simplifier autant que possible les procédures en vigueur afin d’inciter davantage les jeunes à lancer leurs propres projets.