La Cour pénale internationale (CPI) a émis ce 21 novembre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre génocidaire israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre génocidaire de la Défense Yoav Gallant, six mois après que le procureur en chef Karim Khan les a demandés.
Le tribunal basé à La Haye a également émis un mandat d’arrêt contre le chef militaire du mouvement de résistance palestinien Hamas, Mohammed Deif, malgré les aallégations israéliennes selon lesquelles il a été tué à Gaza.
Les deux génocidaires et le résistant palestinien Deif sont accusés d’une série de «crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis entre le 8 octobre 2023 au moins et le 20 mai 2024 au moins, jour où l’Accusation a déposé les demandes de mandats d’arrêt», peut-on lire dans un communiqué de presse publié par la CPI.
C’est la première fois depuis sa création en 2002 que la Cour émet des mandats d’arrêt contre de hauts responsables alliés à l’Occident.
Le 20 mai dernier, le procureur en chef de la CPI, Karim Khan, avait annoncé avoir déposé une demande de mandats d’arrêt contre les génocidaires Netanyahu et Gallant, ainsi que contre les dirigeants du mouvement de résistance Hamas Yahya Sinwar, Ismail Haniyeh et Mohammed Deif.
Haniyeh, le chef politique du Hamas, a été assassiné en Iran le 31 juillet, tandis que son successeur Sinwar a été tué le 16 octobre en combattant les envahisseurs sur le front à Gaza. L’entité sioniste a déclaré en août avoir tué Deif, une affirmation démentie par le Hamas.