Les maisons des jeunes en Tunisie, comme partout dans le monde, ont toujours constitué un pôle d’attraction pour les jeunes, et ont toujours contribué à leur développement personnel, à l’enrichissement de leurs créativités, et à la culture de leurs talents tout comme leurs dons.
Dans un monde qui bouge, qui change à une vitesse vertigineuse, dans des sociétés prises entre le marteau et l’enclume, dont nous faisons partie, étant encore à cheval entre le droit de préserver notre notoriété identitaire, et l’envie d’embarquer, tout en suivant le flux du changement tout en restant actuel, ‘’ tunisien de cœur et d’identité, et universaliste d’esprit et de culture’’, n’est pas une mince affaire, bien au contraire , elle est une œuvre qui est à faire et non quelque chose qui est donnée .
Cette œuvre relève essentiellement d’une équation, qui demeure à mon sens, tributaire de notre volonté et de notre “ vouloir faire ‘’. Sa réalisation, s’inscrit dans un mode de fonctionnement socialement solidaire, un mode qui repose sur la‘’ trilogie sacrée du développement“ celle, qui puise son sens dans la culture de travail, dans la culture du civisme , et dans la culture de citoyenneté, les ‘’ TCC”, sans lesquelles, il nous serait difficile de transformer les freins en accélérateur, et de s’inscrire mondialement dans le processus de développement sociétal .
Je me suis permis d’entamer mon texte sur le rôle important des maisons des jeunes, dans une réflexion sur le développement socioculturel de la personnalité, tout comme celui des sociétés contraintes à quitter de toute urgence leur léthargie, pour espérer un jour embarquer prudemment dans le tourbillon du fleuve du devenir historique, selon la formule du philosophe allemand “Walter Benyamine “.
Parmi ses institutions sur lesquelles l’Etat tunisien a misé et mise encore, la maison des jeunes de Metouia ( gouvernorat de Gabès ) qui compte parmi celles qui sont hyper-bien équipées matériellement et bien étoffées de cadres professionnels bien qualifiés, doués , et bien animé d’un patriotisme de marque.
Invités avec mon ami le philosophe Youssef Essedik pour animer une conférence sur “ La bénédiction de l’oubli “, en date du 1 février 2025, à la maison des jeunes de Metouia , nous étions agréablement surpris par une institution d’une beauté inédite au plan architectural, structurel, et fonctionnel, une institution dotée d’une âme qui parle à tous ses visiteurs, et qui dégage par ses ondes émotionnelles positives, par l’agencement de ses belles couleurs, tout comme par l’arrangement d’un équipement merveilleusement captivant, la joie de vivre . Par sa conception architecturale magnifique et par sa décoration très recherchée, et très expressive, cet espace nourrit l’âme et l’esprit, et développe le sens du talent, du don et de la créativité.
Le tout dans cet espace pittoresque, constitue un corps harmonieux augmenté et valorisé par le professionnalisme de son personnel performant, dont la directrice Mme Rafiaa Ltifi Ritta , associée à tous ses collaborateurs et collaboratrices que nous félicitons, pour leur dévouement de marque, pour leur savoir faire de référence, dans le domaine musical, sportif, théâtrale , photographique, médiatique par le biais de leur radio web etc…… , dt aussi pour l’accueil et l’hospitalité dont nous avons bénéficiés. La maison des jeunes de Métouia , ce ‘’temple d’activité socio-culturel “ , est sans exagération aucune une réalisation qui sort de l’ordinaire
Hedi CHERIF (Sociologue)