Nizar Knioua est la révélation de la saison au Stade Nabeulien. Un diamant brut, déjà étincelant. Conduite de balle nerveuse, dribbles compulsifs, explosivité, adresse chirurgicale, engagement total… À son âge, il impressionne. Et surtout, il promet encore davantage aux protégés de Béchir Hédidane.
En quart de finale de la Coupe de Tunisie contre la JS Kairouan, il a mis au supplice les Aghlabides. « Je défends, j’attaque, je défends… je donne tout », confie-t-il. « On a sorti un grand match malgré une première mi-temps timide. La défense a carburé. Le coach a bien géré. Et mes coéquipiers, jeunes comme expérimentés, ont défendu nos couleurs jusqu’au bout. »
Son entraîneur ne tarit pas d’éloges : « Nizar, c’est un joueur électrique. C’est le genre que tous les coachs rêvent d’avoir : réceptif, volontaire, bosseur. Il est plein d’énergie positive. Il a progressé à force de travail. Le basket est dans ses veines. »
Le public de Nabeul ne s’y est pas trompé. Il l’a ovationné comme un grand du basket tunisien. « Avoir un joueur comme Knioua, c’est exceptionnel », souligne Hichem Hajri, président du SN.
Coach Anis Belhadj ajoute : « C’est un joueur qui impacte tous les secteurs du jeu : mise en jeu, attaque, défense, puissance, adresse. Il organise, amorce les contre-attaques, incarne la conscience défensive de l’équipe. C’est notre moteur. L’un des plus réguliers du championnat. »
Et comme le rappelle Béchir Hédidane, Nabeul sait faire naître des talents. Knioua est l’un d’eux, mais d’autres s’affirment déjà : Aziz Mghirbi, Ezeddine Ben Gabsia, Montassar Lajmi, Amine Bouaouina, Ahmed Mechmech, Imed El Abed, ou encore Zrour. L’avenir s’annonce prometteur.
Kamel BOUAOUINA