En marge de sa visite, dimanche, au gouvernorat de Tataouine, à l’occasion de la commémoration du 67e anniversaire de la bataille de Remada, le ministre de l’intérieur, Khaled Nouri a présidé une session de dialogue en présence de membres de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), des conseils locaux, du conseil régional et des représentants de la région au Conseil national des régions et des districts (CNRD) ainsi que plusieurs responsables régionaux.
La réunion a permis débattre des préoccupations et revendications des habitants de la région, qu’elles soient urgentes ou structurelles, et qui nécessitent une intervention à court, moyen et long terme.
Les revendications les plus pressantes à Tataouine ne diffèrent pas fondamentalement de celles des autres régions de l’intérieur du pays. Elles se concentrent principalement sur le développement, le soutien à l’investissement, l’amélioration des infrastructures, la gestion des problèmes liés à l’eau et à l’agriculture ainsi que sur les secteurs de la santé et de l’emploi, ont indiqué à cette occasion plusieurs participants.
Il s’agit également de réactiver les projets bloqués, accélérer la mise en œuvre des projets de développement programmés, tout en œuvrant à attirer de nouveaux investissements dans la région, afin de réduire le taux élevé de chômage, particulièrement chez les jeunes diplômés.
Les participants ont souligné que ces réunions participatives et cette proximité avec les habitants de la région garantissent une meilleure évaluation de la situation et des solutions proposées, notamment celles qui s’inscrivent dans le cadre du plan de développement 2026-2030.
Ce plan est en cours d’élaboration par les conseils locaux et le conseil régional en partenariat avec les citoyens, à travers des sessions participatives visant à formuler des propositions concrètes et à identifier les priorités sur des bases objectives et réalistes.
Le gouvernorat de Tataouine enregistre des taux de chômage particulièrement élevés, notamment parmi les diplômés de l’enseignement supérieur, qui attendent depuis longtemps des opportunités d’emploi concrètes. Cela nécessite, selon les participants, une intervention urgente de l’État pour réaliser des projets concrets, encourager les initiatives privées et fournir un climat propice à la création de petites et moyennes entreprises.
À noter que plusieurs rencontres participatives ont été tenues dans plusieurs régions, avec la présence de représentants des conseils locaux, dans le but d’identifier les priorités de développement urgentes et proposer des projets efficients dans le cadre du plan de développement 2026-2030, en tenant compte des spécificités de chaque région et des besoins réels de ses habitants.