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Accueil » Le futur du travail à l’épreuve de l’IA
SOCIETE mardi, 27 mai, 2025,09:348 Mins Read

Le futur du travail à l’épreuve de l’IA

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Pilote de drone, développeur de métavers, architecte de personnalité robotique ou trader en carbone : dans quel métier t’imagines-tu demain ? Difficile de concevoir son avenir professionnel sans repères clairs, alors même que les métiers émergent et disparaissent au rythme des mutations technologiques. La révolution numérique poursuit sa course, bouleversant entreprises, compétences, et façons de travailler.

L’avenir du travail évolue à une vitesse inédite. Porté par l’intelligence artificielle, la transition numérique et les impératifs écologiques, il redéfinit les critères de stabilité, d’attractivité salariale et de perspectives d’évolution. En Tunisie comme ailleurs, les questions se multiplient : quelles compétences pour dialoguer avec les machines ? Quel parcours pour devenir designer UX ou ingénieur en énergie circulaire ? Quelles vocations pour les médiateurs scientifiques de demain ?

« Les métiers du futur et le futur des métiers »

À l’occasion d’une conférence organisée par le Rotary Club d’Hammamet, Slim Tlatli, conseiller en planification stratégique, a éclairé ces enjeux sous un titre évocateur : « Les métiers du futur et le futur des métiers ». Une réflexion nécessaire, alors que les repères du XXe siècle volent en éclats.

Selon un rapport de Dell et de l’Institut pour le Futur, le basculement vers l’intelligence cognitive transformera radicalement notre conception même du travail. Ce qui relevait jadis de la science-fiction — voitures autonomes, appels vidéo, assistants vocaux — façonne aujourd’hui notre quotidien. Il y a vingt ans, nul n’imaginait les vloggeurs ou les community managers. Aujourd’hui, ces fonctions sont intégrées à toutes les stratégies de communication.

Plus que jamais, la technologie dicte le rythme. Elle redessine les économies, modifie les relations sociales, et devient un levier essentiel de productivité. Mais elle pose aussi la question de sa répartition : entre pays, entre classes, entre individus. Les institutions sauront-elles en faire un moteur d’égalité ou un amplificateur d’inégalités ?

Reste une question centrale : face à la destruction, à la transformation et à la création continue des métiers, comment préparer les nouvelles générations — non pas à survivre au changement, mais à le penser, l’accompagner, l’inventer ?

2040 : métiers inconnus, travail dématérialisé, repères abolis

80 % des emplois les plus recherchés sur LinkedIn aujourd’hui n’existaient pas il y a dix ans.
D’ici dix ans, la moitié des entreprises du Top 500 mondial auront disparu. Et 85 % des métiers de 2040 ne sont même pas encore inventés.

La cause de ce bouleversement ? La numérisation et la robotisation, qui rendent obsolètes des pans entiers de métiers. Ce phénomène s’inscrit dans ce que les économistes appellent une « destruction créative ». Selon un rapport de Dell et de l’Institut pour le Futur, cette dynamique sera le défi majeur des prochaines années : comment passer d’une économie industrielle à une économie numérique avancée sans briser les équilibres sociaux ?

Car une transition trop brutale pourrait ébranler la stabilité de millions de foyers. Le rapport cite un sondage mené auprès de 4 000 décideurs internationaux : près de la moitié d’entre eux ignorent à quoi ressemblera leur secteur dans trois ans. L’incertitude est devenue la norme.

Face à cette mutation accélérée, deux tendances émergent : un risque élevé de chômage de masse, mais aussi une reconfiguration profonde du travail. La mobilité deviendra la règle. Le salariat traditionnel cédera peu à peu la place à des formes plus flexibles, transnationales, dématérialisées. Il sera possible de collaborer avec plusieurs entreprises, sur plusieurs fuseaux horaires, sans quitter son domicile.

Ce nomadisme professionnel ouvre des perspectives, mais interroge aussi : quelle sécurité pour ces travailleurs du futur ? Quelle solidarité pour ces parcours éclatés ? L’économie numérique n’a pas encore écrit ses lois sociales.

Automatisation : disparition programmée ou renaissance du travail ?

La montée en puissance de la robotisation, de l’automatisation et des technologies de pointe creuse chaque jour davantage la fracture des revenus. À mesure que les machines gagnent en efficacité, certains métiers se raréfient, d’autres disparaissent. Chauffeurs, hôtesses de caisse, vendeurs en magasin : les tâches répétitives sont les premières à être confiées aux algorithmes.

Selon le rapport Future of Jobs 2025 du Forum économique mondial, une série de professions sont particulièrement menacées : postiers, caissiers, opérateurs de saisie, agents de billetterie, secrétaires de direction, imprimeurs, comptables, contrôleurs de transport… Toutes ces fonctions pourraient être progressivement remplacées, partiellement ou totalement, par l’intelligence artificielle.

Cette transition ne s’explique pas uniquement par l’innovation technologique. Le vieillissement démographique, la baisse de la population active et le ralentissement économique pèsent aussi sur les métiers administratifs, souvent perçus comme peu évolutifs ou facilement automatisables. Résultat : des suppressions d’emplois sont à prévoir.

Mais le rapport du WEF ne se limite pas à un constat alarmiste. Il s’intéresse aussi à la balance entre destructions et créations. D’ici 2030, il prévoit la perte de 92 millions d’emplois… mais la création de 170 millions de nouveaux postes. Soit un solde net positif de 78 millions. Encore faudra-t-il que cette croissance bénéficie aux bonnes catégories de travailleurs, dans les bons territoires, avec les bonnes compétences.

L’intelligence artificielle : moteur de création et d’éviction

D’ici 2030, de nouveaux métiers émergeront, répondant à la montée en puissance des technologies numériques : ingénieurs en Big Data, experts en fintech, spécialistes en intelligence artificielle et en apprentissage automatique, développeurs d’applications, analystes en cybersécurité ou encore ingénieurs en mobilité électrique. Autant de profils qui viendront accompagner la transition numérique des secteurs stratégiques.

Dans le domaine de la santé, l’IA bouleverse déjà les pratiques. Chirurgie robotique, diagnostic assisté, imagerie médicale de précision : l’analyse de données massives améliore l’efficacité, la rapidité et la fiabilité des traitements. De nouveaux cursus intègrent désormais ces avancées, formant les ingénieurs biomédicaux de demain. En oncologie comme en ophtalmologie, les algorithmes permettent de dépister des pathologies avec une précision inédite. Les médecins utilisent même l’intelligence artificielle pour générer des comptes rendus ou simuler l’efficacité de séquences moléculaires avant les essais cliniques.

Dans le secteur bancaire, l’impact de l’IA est tout aussi décisif. Chatbots, gestion automatisée de la relation client, détection prédictive de fraudes : les institutions financières misent sur l’intelligence artificielle pour gagner en réactivité et en sécurité. En quelques années, elle est devenue un levier d’efficacité, mais aussi un révélateur d’inégalités technologiques.

En parallèle, l’automatisation progresse dans les services à faible qualification : véhicules sans chauffeur, bornes interactives dans les fast-foods, caisses en libre-service. Ces innovations éliminent progressivement les emplois manuels et standardisés. La polarisation du marché du travail s’accélère, creusant les écarts entre travailleurs qualifiés et laissés-pour-compte de la transition numérique.

La question n’est plus de savoir si l’IA remplacera des métiers, mais combien de temps nous avons pour inventer ceux qui viendront après.

Travail, IA et incertitude : faut-il repenser la règle du jeu ?

L’impact de l’intelligence artificielle sur le travail suscite débats et controverses. Pour certains, elle annonce la fin d’emplois humains remplacés par des machines, augurant un chômage de masse. Pour d’autres, elle ouvre la voie à de nouvelles opportunités professionnelles, voire à une réinvention complète de notre rapport au travail, à la productivité et à la coopération.

Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : l’IA transforme profondément les structures du travail. Elle engendre de nouvelles formes d’activité, mais exige un effort massif de formation. Ce besoin de montée en compétences concerne tous les niveaux de qualification et pousse les entreprises à adapter leurs pratiques. Des outils inédits voient le jour, facilitant l’apprentissage continu et la requalification.

Mais cette dynamique rencontre un obstacle majeur : le déficit de compétences. À tous les niveaux de responsabilité, l’inadéquation entre les profils disponibles et les besoins réels freine l’adoption de l’IA. Ce désajustement s’inscrit dans un contexte plus large de transformation du marché du travail : montée de l’ubérisation, développement du travail hybride, éclatement des modèles horaires et remise en cause du temps plein comme norme.

Faut-il, dès lors, revoir le code du travail, les mécanismes de protection sociale, et surtout leur financement ? La question de la taxation des robots revient dans le débat public. En 2017, le candidat socialiste Benoît Hamon proposait déjà de faire contribuer les machines à la solidarité via une « rémunération fictive », destinée à financer un revenu universel. Mais comment définir ce qu’est un robot ? Où tracer la ligne entre outil et agent autonome ? Les incertitudes sont nombreuses, la mise en œuvre complexe, et pourtant la réflexion est urgente.

Nous évoluons dans un monde en perpétuel mouvement : mutations économiques, accélérations technologiques, instabilités politiques, aspirations sociales. L’incertitude semble devenir notre seule certitude. Dans ce contexte, nous sommes contraints non seulement de changer de trajectoire, mais de redéfinir notre façon même de naviguer.

Comme le rappelait Darwin il y a deux siècles : « Les espèces qui survivent ne sont pas les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux au changement. »

                                                              Kamel BOUAOUINA

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