Le Temps News
  • NATION
    • Politique
    • Justice
    • Corps de métiers
    • Communes/ Collectivités locales
    • Organisations nationales
  • SANTE
    • Le point sur la pandémie
    • Bien être
    • Structures hospitalières
  • SOCIETE
    • Consommation
    • Eau
    • Enseignement
    • Médias
    • Environnement
    • Météo
    • Faits divers
    • Services
    • Sciences et technique
  • ECONOMIA
    • Agriculture
    • Autos
    • Chambres de commerce
    • Conjoncture
    • Echos
    • Entreprises
    • Finances/ Banques
    • La Bourse au quotidien
    • Industrie
  • Sports
    • Foot
    • Volley-ball
    • Basket-ball
    • Hand-ball
    • Tennis
    • Turf
    • Handisports
    • Arbitrage
    • La vie des clubs
  • CULTURA
    • Musique
    • Cinéma
    • Théâtre
    • Arts plastiques
    • Littérature
    • Patrimoine
    • Spectacles
    • Agenda culturel
    • Réflexion
  • SUCCESS STORY
  • BLOGS
    • Post ‘It
    • Postillons
  • SOCIETE CIVILE
    • Les associations
    • Think Tank
  • LIFESTYLE
    • Loisirs
    • Tendances
  • VIDEOS
Erreur, pas de jeu d’identité publicitaire! Vérifiez votre syntaxe!
Facebook Twitter Instagram
Facebook Twitter Instagram YouTube
Le Temps News
Abonnez-vous
  • NATION
    • Politique
    • Justice
    • Corps de métiers
    • Communes/ Collectivités locales
    • Organisations nationales
  • SANTE
    • Le point sur la pandémie
    • Bien être
    • Structures hospitalières
  • SOCIETE
    • Consommation
    • Eau
    • Enseignement
    • Médias
    • Environnement
    • Météo
    • Faits divers
    • Services
    • Sciences et technique
  • ECONOMIA
    • Agriculture
    • Autos
    • Chambres de commerce
    • Conjoncture
    • Echos
    • Entreprises
    • Finances/ Banques
    • La Bourse au quotidien
    • Industrie
  • Sports
    • Foot
    • Volley-ball
    • Basket-ball
    • Hand-ball
    • Tennis
    • Turf
    • Handisports
    • Arbitrage
    • La vie des clubs
  • CULTURA
    • Musique
    • Cinéma
    • Théâtre
    • Arts plastiques
    • Littérature
    • Patrimoine
    • Spectacles
    • Agenda culturel
    • Réflexion
  • SUCCESS STORY
  • BLOGS
    • Post ‘It
    • Postillons
  • SOCIETE CIVILE
    • Les associations
    • Think Tank
  • LIFESTYLE
    • Loisirs
    • Tendances
  • VIDEOS
Le Temps News
Accueil » Tendance confirmée : avec un taux de réussite de 23,02%, la filière des lettres à la traine 
Enseignement mardi, 24 juin, 2025,18:407 Mins Read

Tendance confirmée : avec un taux de réussite de 23,02%, la filière des lettres à la traine 

Partager
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

Si la filière des mathématiques occupe cette année la première place au classement national du baccalauréat, avec un taux de 74,93%, celle des lettres vient, malheureusement, en queue de peloton avec 23,02%. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que cette filière est mal classée. Pourquoi tant de recalés en lettres ?

 A l’unanimité, les pédagogues considèrent que les résultats chez les littéraires constatés dans la filière lettres et philosophie s’expliquent par la mauvaise orientation scolaire du collège vers le lycée. « Les meilleurs élèves du collège sont orientés vers deux troncs communs : les sciences et technologies et les lettres. On oriente vers le premier les meilleurs élèves, alors que vers le deuxième les moins bons, sans tenir compte des capacités des uns et des autres. Un élève peut avoir un 15 comme moyenne générale et être un bon littéraire », explique Sami, prof de maths. « Une orientation ratée est synonyme d’échec programmé », tranche-t-il. Et d’ajouter : « La filière lettres est souvent dévalorisée. » 

Les bons élèves ne choisissent pas le tronc commun des lettres parce qu’ils ont une mauvaise appréciation sur la filière. S’ajoute à cela une orientation expéditive alors que certains pays essayent dès le primaire de déterminer les capacités des uns et des autres pour avoir une bonne orientation future ». Ce constat est partagé par l’ensemble des enseignants, qui ne cessent de réclamer depuis bien longtemps une refonte du système éducatif, à leur tête la réforme du baccalauréat. « Nous demandons une refonte radicale du système éducatif, qui se penchera sur la réorganisation de tous les examens, la révision du rythme scolaire, le volume horaire, le système d’orientation des élèves, les méthodes d’enseignement, les programmes, la violence à l’école », revendique Ridha Zahrouni , président de l’Association des parents des élèves . Ce dernier reste persuadé que ce faible taux de réussite au bac, notamment pour les littéraires, est la conséquence, entre autres, du passage d’un cycle à un autre avec des acquis en moins puisque les élèves dans leur majorité n’ont jamais achevé les programmes. Les résultats obtenus cette année au baccalauréat lettres, le confirment. Il faut d’urgence revoir le fonctionnement de l’école et opérer une refonte. 

Quel avenir pour les branches littéraires ?

Une fois leur diplôme obtenu, les jeunes bacheliers en lettres se retrouvent à un moment crucial de leur vie professionnelle. Ils doivent en effet et rapidement trouver la voie qui leur correspond le mieux en fonction de leurs capacités. Ils sont souvent confrontés à des difficultés dans le choix de leur orientation universitaire. Peu plébiscitées, les études littéraires sont souvent critiquées : pas assez professionnalisantes et pas assez de débouchés, trop peu de hard skills.  La tendance à préférer les filières scientifiques n’est pas récente. En réalité, cette préférence existe depuis les années 70 et même avant. Ce choix est motivé par le pragmatisme et le fait que les filières scientifiques ouvrent plus facilement les portes du monde professionnel. Après les années 80, en raison de la crise économique, le marché de l’emploi est devenu très sélectif. Le moment venu, l’insertion se fait difficilement du fait du décalage entre les attentes des recruteurs et le profil des candidats, mais aussi à cause du manque de lauréats conscients de leur statut de débutants. Les bacheliers en lettres, pour la grande majorité, sont souvent mal orientés et ne commencent à y voir plus clair qu’une fois le cursus entamé. Ce qui se traduit souvent par un sentiment d’insatisfaction. Il est surprenant de constater qu’un grand nombre d’entre eux pensent déjà au marché du travail et sont prématurément soucieux de leur avenir. C’est pourquoi plusieurs parents poussent leurs enfants à opter pour les filières scientifiques. « C’est souvent par pragmatisme et par souci de réussite professionnelle, au détriment de l’épanouissement personnel des jeunes dans un domaine qui leur plaît et où ils pourraient véritablement exceller », note Hédi, prof universitaire. Le monde du travail offre des opportunités variées permettant à des personnes aux qualifications diverses de s’insérer dans tous les domaines. Cela implique de valoriser les formations littéraires, les sciences humaines et sociales, et de développer ces secteurs au sein de la société. Il faudrait dépasser le mythe qui associe le progrès uniquement au développement scientifique, en considérant à tort que le développement littéraire est un indicateur de sous-développement. En réalité, aucune société n’a jamais atteint un haut niveau de développement scientifique tout en restant littérairement sous-développée. Les meilleurs films, romans, pièces de théâtre et œuvres d’art proviennent souvent de pays qui produisent également les meilleurs ingénieurs, économistes et médecins.

Les filles réussissent mieux que les garçons 

Du primaire au bac, les filles dament le pion aux garçons en termes de résultats et de réussite scolaires. Mais rien n’indique qu’elles sont plus intelligentes. Plusieurs raisons à cela : elles sont plus studieuses, plus disciplinées et se concentrent plus en classe. La session du bac 2025 a révélé des écarts marqués entre filles et garçons dans presque toutes les spécialités. Sur un total de 53.721 lauréats, 63,09% sont des filles contre 36,91% de garçons. Dans la section lettres, 85,28% des admis sont des filles. Dans la section sciences expérimentales, elles représentent 80,01% des admis. Elles sont aussi majoritaires dans la section sciences économiques avec un taux de 68,59%. Dans la section mathématiques, ce pourcentage est de 54,38%. En revanche, les garçons restent majoritaires dans certaines filières techniques : en sciences techniques, 61,35% des admis sont des garçons. En sciences informatiques, ils représentent 62,87% des lauréats. La filière sportive présente une répartition presque égale : 52,87% de garçons contre 47,13% de filles. Parmi les admis, nombreux sont ceux qui ont eu une mention. Sur 7 lauréats au bac 2025, 4 sont des filles. 

S’il y a déperdition scolaire qui touche les filles plus que les garçons, c’est à l’école primaire qu’elle a lieu, pour des raisons sociales, culturelles et économiques. Les filles seraient-elles alors plus bosseuses ? Oui, mais rien n’indique qu’elles sont plus intelligentes. « C’est le travail et la persévérance qui payent, un fainéant intelligent n’ira pas loin », explique Salah, prof d’arabe. Question d’intelligence, aucune étude ne prouve une quelconque supériorité d’un sexe sur l’autre. Les filles seraient plus attentives en classe, plus concentrées, plus disciplinées et, résultat normal de ce comportement, elles obtiennent de meilleures notes. Une récente étude d’universitaires américains a souscrit à cette thèse de la supériorité scolaire des filles, et la première raison à cela, avancent les chercheurs, est que les filles « acquièrent bien plus tôt que les garçons des compétences non cognitives comme l’attention, la persévérance, la volonté d’apprendre, la capacité à rester assis ou à travailler en autonomie ». Une autre raison est avancée à cette supériorité scolaire : les filles tunisiennes seraient plus motivées et tablent beaucoup sur l’école pour défier la société  où elles vivent. Elles remarquent dès leur tendre enfance un traitement de faveur à l’égard du frère, « trop gâté ». D’où un défi que se lance la fille de réussir mieux sa scolarité, une porte vers la liberté et l’émancipation. Cette performance des filles est visible aussi dans le supérieur. Les exemples sont à ce titre : 88% de candidats admis au concours de résidanat en médecine sont de sexe féminin, 45% du corps judiciaire en Tunisie sont des femmes, 90% de candidats admis en licence et en master de droit privé et public sont de sexe féminin, 9/17 nouvelles nominations de professeurs chefs de service en médecine toutes spécialités confondues, sont de sexe féminin (Jort du 5/1/2024), 63% du nombre total des étudiants sont de sexe féminin dont 67% des diplômées.

Kamel BOUAOUINA 

 

 

bac baccalauréat

Articles liés

Place à l’orientation universitaire des nouveaux bacheliers : le vrai casse-tête !

mardi, 15 juillet, 2025,09:00

Echec au Bac : quelle alternative pour rebondir ?

dimanche, 13 juillet, 2025,15:50

Succès au bac pour les élèves des centres intégrés de l’enfance et des villages SOS

dimanche, 13 juillet, 2025,08:30
Les derniers articles
Finances/ Banques
Finances/ Banques

BTS : des mesures spécifiques pour l’autonomisation économique des personnes handicapées

jeudi, 17 juillet, 2025,10:32

La Banque tunisienne de solidarité (BTS) a décidé une série de mesures pour l’autonomisation économique…

Le régime FCR pour tous les résidents tunisiens ?

jeudi, 17 juillet, 2025,10:00

La Tunisie importe des bus de la Chine et de la France : et si l’Etat renouait avec le montage automobile ?

jeudi, 17 juillet, 2025,09:30

Un séisme d’une magnitude de 2,8 enregistré à Sidi Bouzid

jeudi, 17 juillet, 2025,08:50

Le Chef de l’Etat appelle à la réorganisation des institutions n’ayant pas rempli leur mission

jeudi, 17 juillet, 2025,08:18
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
———————————————–

Délégataire: MOHAMED BEN SALEM

Rédacteur en chef : RAOUF KHALSI

———————————————–

Journal électronique
Édité par Dar Assabah
Siége : Bd. Mohamed Bouazizi El Menzah
Téléphone  : 71 238 222 (lignes Groupées)
Fax : 71 752 527

Facebook Twitter Instagram YouTube
© 2025      Le temps ALL RIGHT RESERVED

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.