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Accueil » Pour une culture au service de la souveraineté : les festivals, espaces d’expression de la volonté populaire
CULTURA dimanche, 13 juillet, 2025,15:185 Mins Read

Pour une culture au service de la souveraineté : les festivals, espaces d’expression de la volonté populaire

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Alors que la Tunisie affirme de plus en plus sa position indépendante sur la scène internationale, une interrogation s’impose : les festivals culturels, de plus en plus réduits à leur dimension festive, peuvent-ils devenir un levier de la lutte pour la libération des peuples et de l’affirmation nationale ? Une question cruciale dans un pays où l’art, la mémoire et les principes politiques sont étroitement liés.  En recevant jeudi dernier, Amina Srarfi, la ministre de la Culture au palais de Carthage, le Président de la République, Kaïs Saïed, a insisté sur le fait que les festivals culturels internationaux ne doivent ouvrir leurs portes qu’à ceux qui adhèrent à une pensée libre et qui rejettent toute démarche purement lucrative, dénuée de toute valeur humaine.

Au cours des années soixante, la Tunisie venait à peine de recouvrer sa souveraineté nationale. La création d’un secrétariat aux Affaires culturelles faisait alors partie des mécanismes envisagés pour sortir du sous-développement hérité de soixante-quinze années d’occupation étrangère, sous un protectorat qui n’avait de protecteur que le nom. Pendant cette longue période coloniale, les artistes et les intellectuels engagés, s’exprimant à travers la poésie, le roman, le théâtre ou la musique, peinaient à faire entendre librement leurs idées. Beaucoup furent discrédités, persécutés, voire voués à l’oubli. C’est le cas emblématique de Tahar Haddad, militant syndicaliste et féministe, injustement calomnié de son vivant, qualifié de renégat par ses contemporains, et dont l’œuvre ne sera réhabilitée que bien plus tard.

C’est la raison pour laquelle la création d’un ministère de la Culture a marqué une étape décisive dans la construction d’une politique culturelle souveraine en Tunisie post indépendance. Le choix de Chedli Klibi pour diriger ce département n’était pas fortuit : intellectuel engagé, il était également le neveu de Mohieddine Klibi, journaliste et militant destourien de la première heure, connu pour ses écrits virulents contre le colonialisme dans plusieurs journaux tunisiens. Dans la lignée de cet héritage militant, Chedli Klibi s’est attaché à promouvoir une culture enracinée dans les valeurs nationales, porteuse d’identité, de liberté et de modernité. Il a œuvré pour offrir aux artistes un espace d’expression libre, à travers notamment le théâtre, le cinéma et les grandes manifestations culturelles.

Festivals et contexte national

C’est dans cette optique que furent créés, dès 1964, les prestigieux festivals de Carthage et de Hammamet. Ces festivals n’étaient pas de simples événements festifs, mais de véritables leviers de rayonnement culturel. Ils ont contribué à affirmer l’identité artistique tunisienne, à valoriser le patrimoine national et à inscrire la Tunisie sur la scène culturelle internationale, dans un esprit de souveraineté et de dialogue. Si ces festivals continuent aujourd’hui d’être des évènements, il n’en reste pas moins qu’ils sont de plus en plus perçus comme de simples manifestations artistiques ou touristiques.

Pourtant, à l’heure où l’État tunisien, sous l’impulsion du Président Kaïs Saïed, réaffirme ses positions de principe sur la scène internationale, en faveur des peuples opprimés, pour la justice, contre toute forme de domination, la culture ne peut rester à l’écart de ce projet. Les festivals doivent cesser d’être des vitrines déconnectées du contexte national et devenir des espaces d’expression de la volonté populaire. Pour cela, une réforme en profondeur de la politique culturelle s’impose. Il s’agirait d’instaurer une charte culturelle nationale à laquelle seraient soumis les festivals financés ou soutenus par l’État. Cette charte devrait fixer des lignes directrices claires en vue de la valorisation des causes justes comme la cause palestinienne, la promotion des artistes engagés et le rejet des formes culturelles standardisées ou étrangères aux valeurs nationales. L’objectif consisterait à renforcer la cohérence entre l’action culturelle et les positions de principe de l’État tunisien, issues de la volonté libre du peuple.

Les festivals ne peuvent remplir ce rôle qu’en impliquant les forces vives de la nation, dont les associations de défense des droits humains ou de la mémoire historique et les institutions éducatives. Leur participation est essentielle pour garantir la crédibilité et la profondeur du message porté par l’événement culturel. Des espaces de débat, de projection, de création peuvent ainsi coexister avec les représentations artistiques, dans un esprit de résistance culturelle. Le financement public, tout comme les autorisations administratives, devraient être accordés en priorité aux projets s’inscrivant dans cette logique. Il est impératif d’éviter les partenariats ambigus ou les financements internationaux conditionnés qui pourraient nuire à l’indépendance culturelle du pays.

Culture et souveraineté nationale, indissociables

En Tunisie, les festivals peuvent devenir de puissants outils de libération, à condition d’être portés par une vision politique claire, cohérente et enracinée dans la volonté du peuple. Comme l’a souligné le Président Kaïs Saïed, il n’est plus possible de séparer la culture de la souveraineté. Dans un monde en proie à des tensions identitaires, à la marchandisation des esprits et à la normalisation des récits dominants, la culture devient un rempart essentiel pour affirmer la souveraineté des peuples. En Tunisie, elle ne saurait être réduite à un simple divertissement ou à une vitrine touristique.

Elle doit au contraire s’assumer comme un levier de résistance, d’éveil des consciences et de transmission des valeurs collectives. Préserver l’identité nationale, soutenir les causes justes, à commencer par la cause palestinienne, transmettre une mémoire, éduquer à la liberté, c’est ce que devrait incarner la politique culturelle. Les festivals ne doivent pas être des événements déconnectés du contexte national ou soumis à des logiques purement commerciales. Ils doivent porter une parole, refléter une vision et faire résonner les voix qui défendent la dignité humaine, la justice sociale et l’émancipation. Dans une Tunisie en quête de justice, de liberté et de souveraineté véritable, les expressions artistiques doivent retrouver leur vocation première, à savoir éveiller, unir et construire. Ce n’est qu’à cette condition que la culture trouvera pleinement sa place dans le projet national.

Ahmed NEMLAGHI

 

culture festival Festival international de Carthage Président de la République

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