Mélangeant allégrement chansons latino-américaines et ses célèbres reprises de chansons françaises version salsa, Yuri Buenaventura et sa bande ont visiblement pris beaucoup de plaisir sur scène au festival d’Hammamet . Si sa voix fluette était parfois bien noyée sous la puissance des cuivres et des percussions du combo, l’élégant chanteur colombien a su conquérir l’assistance. Au début de la soirée, l’’artiste exprime sa reconnaissance envers le public et sa fascination pour la diversité culturelle du pays, précisant que la salsa est un remède à la grisaille, une musique solaire qui invite au voyage. Youri entame la soirée avec un tube extrait de son dernier album, Amame, mêlant amour et engagement, rendant hommage aux communautés afro-colombiennes qui ont marqué son histoire. Il rappelle aussi l’importance des arts pour maintenir un lien humain dans un monde de plus en plus polarisé.
« On a besoin de musique, de danse, de partage… de tout ce qui nous connecte à notre humanité » souligne -t-il. Ses succès « Me Haces Feliz » « No Estoy Contigo » « Como La Maleza » font enflammer ses fans qui chantaient au rythme de ses mélodies entraînantes, créant une célébration collective de la culture musicale latino-américaine, unissant les cœurs autour de la magie de la salsa.L’artiste n’a cessé de vouloir partager sa musique et l’expliquer. Sans oublier de présenter les instruments et rythmes typiques de ce genre musical. La puissance de la salsa et le punch du bel orchestre qui entoure le chanteur colombien, ont fait lever le public qui a passé la majeure partie de la soirée debout en dansant la salsa.Un mélange d’instruments, percussions urbaines, bongos, timbales, maracas, güiros et une section de cuivres (trompette, trombone et saxo) jouée par de vrais barons de la salsa, à l’américaine, a fait bouger les gradins d’Hammamet. Les tubes se succédent .
Youri excelle en interprétant « Mourir de Amor » « Quizas » et « Historia de un Amour » tout en s’amusant avec ses musiciens, leur parlant à l’oreille, plaisantant avec eux ou en les mettant en avant, les invitant chacun leurs tours sur le devant de la scène pour une interprétation solo.Son, mambo, salsa, les rythmes de ces mélodies cubaines mêlés à ceux du jazz et à la créativité des musiciens amènent le soleil et font grimper la température. Dans le public, les corps ondulent, on tape des mains, on fredonne…
Youri, toujours souriant, appelle ce soir la jeunesse à la fête « Vous êtes l’espoir de la Tunisie »soulignant la capacité de la musique salsa à transcender les frontières linguistiques et culturelles, unissant les individus dans une célébration vivante. Youri ovationné interpréta « El Guerrero » et « Ne me quitte pas » de Jacques Brel. Il quitta la scène mais revient très vite en clôturant la soirée avec son succès « Salsa »
Couverture du festival : pourquoi cette exclusivité ?
La clé pour réussir à créer une expérience mémorable et engager les festivaliers est de leur offrir une communication claire et attrayante. Que ce soit avant, pendant ou après le festival, chaque point de contact avec les festivaliers est une opportunité de les informer, de les divertir et de créer un lien personnel avec euxUne communication efficace est essentielle pour garantir le succès d’un événement. L’organisation d’un festival international est une tâche complexe qui nécessite une gestion minutieuse de nombreux aspects, y compris la communication.
L’artiste est censé d’accorder une interview après le spectacle. C’est une coutume au festival international d’Hammamet après chaque spectacle où un point de presse est organisé avec les artistes. Ce n’était pas le cas hier soir où plusieurs médias présents au festival d’Hammamet n’ont pas pu interviewer l’artiste Yuri Buenaventura après le spectacle « C’est réservé à nos partenaires !! » annonce un attaché de presse, privant ainsi plusieurs journalistes de faire leur travail . Qui est derrière cette décision ? Est-ce que le festival d’Hammamet est réservé à quelques médias ? Ce favoritisme ne doit pas exister . L’information doit être accessible à chaque médias .Non, l’exclusivité, c’est fini : un artiste doit communiquer tous les médias. Nous espérons que le directeur du festival, Néjib Kersraoui homme de com, met de l’ordre et ouvre son espace à tous les médias sans exception !
Kamel Bouaouina
Photos Berazagua







