Le Temps News
  • NATION
    • Politique
    • Justice
    • Corps de métiers
    • Communes/ Collectivités locales
    • Organisations nationales
  • SANTE
    • Le point sur la pandémie
    • Bien être
    • Structures hospitalières
  • SOCIETE
    • Consommation
    • Eau
    • Enseignement
    • Médias
    • Environnement
    • Météo
    • Faits divers
    • Services
    • Sciences et technique
  • ECONOMIA
    • Agriculture
    • Autos
    • Chambres de commerce
    • Conjoncture
    • Echos
    • Entreprises
    • Finances/ Banques
    • La Bourse au quotidien
    • Industrie
  • Sports
    • Foot
    • Volley-ball
    • Basket-ball
    • Hand-ball
    • Tennis
    • Turf
    • Handisports
    • Arbitrage
    • La vie des clubs
  • CULTURA
    • Musique
    • Cinéma
    • Théâtre
    • Arts plastiques
    • Littérature
    • Patrimoine
    • Spectacles
    • Agenda culturel
    • Réflexion
  • SUCCESS STORY
  • BLOGS
    • Post ‘It
    • Postillons
  • SOCIETE CIVILE
    • Les associations
    • Think Tank
  • LIFESTYLE
    • Loisirs
    • Tendances
  • VIDEOS
Erreur, pas de jeu d’identité publicitaire! Vérifiez votre syntaxe!
Facebook Twitter Instagram
Facebook Twitter Instagram YouTube
Le Temps News
Abonnez-vous
  • NATION
    • Politique
    • Justice
    • Corps de métiers
    • Communes/ Collectivités locales
    • Organisations nationales
  • SANTE
    • Le point sur la pandémie
    • Bien être
    • Structures hospitalières
  • SOCIETE
    • Consommation
    • Eau
    • Enseignement
    • Médias
    • Environnement
    • Météo
    • Faits divers
    • Services
    • Sciences et technique
  • ECONOMIA
    • Agriculture
    • Autos
    • Chambres de commerce
    • Conjoncture
    • Echos
    • Entreprises
    • Finances/ Banques
    • La Bourse au quotidien
    • Industrie
  • Sports
    • Foot
    • Volley-ball
    • Basket-ball
    • Hand-ball
    • Tennis
    • Turf
    • Handisports
    • Arbitrage
    • La vie des clubs
  • CULTURA
    • Musique
    • Cinéma
    • Théâtre
    • Arts plastiques
    • Littérature
    • Patrimoine
    • Spectacles
    • Agenda culturel
    • Réflexion
  • SUCCESS STORY
  • BLOGS
    • Post ‘It
    • Postillons
  • SOCIETE CIVILE
    • Les associations
    • Think Tank
  • LIFESTYLE
    • Loisirs
    • Tendances
  • VIDEOS
Le Temps News
Accueil » Comportements : la banalisation du langage ordurier
SOCIETE jeudi, 31 juillet, 2025,09:415 Mins Read

Comportements : la banalisation du langage ordurier

Partager
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

Gros mots, jurons ou insultes. Tout le monde en use. Dans la rue, au travail, dans le transport public, à l’école…Enfants, ados, jeunes et adultes profèrent ces mots blasphématoires à l’égard de leurs semblables à tel point qu’on s’est habitué à les entendre à tout bout de champ, dans les conversations ordinaires comme dans les situations conflictuelles. Ces mots, d’ordre essentiellement sexuel et diffamatoire, sont toujours dégoûtants, honteux, ignobles et avilissants pour celui qui les entend. Ces mots, toujours enrichis de néologismes sordides, alimentent de plus en plus notre langage si bien qu’ils constituent un bon domaine pour les travaux de linguistes et de lexicologues qui peuvent en faire un grand dictionnaire.

Tenir des propos malsains et pervers envers quelqu’un est en effet un acte d’impolitesse, voire une infraction selon la loi. Cela entre en contradiction avec les normes sociales de respect et de courtoisie, et peut être interprété comme une atteinte à la sensibilité d’autrui. Pourquoi donc en est-on arrivé à ce niveau de langue très bas ? Le Tunisien n’est-il pas capable de tenir une conversation avec autrui sans recourir à cette grossièreté langagière ?

Ça s’apprend facilement

Souvent, les parents sont étonnés d’entendre leur enfant proférer un gros mot. Soucieux, ils s’interrogent où l’enfant a bien pu entendre une telle chose… La réponse est évidente : les enfants apprennent auprès d’autres enfants pendant les jeux, dans la rue, à l’école, en regardant la télévision, en écoutant le grand frère parler avec ses copains… Parfois, les adultes eux-mêmes, quand ils sont au volant prononcent de gros mots ou adressent des insultes aux autres usagers de la circulation lors des embouteillages, pendant que leur enfant est assis à l’arrière de la voiture, toutes oreilles à l’écoute, enregistrant ce vocabulaire grossier et malsain. Pourtant, les parents sont le modèle premier de l’enfant ; il va de soi que si les parents ont une facilité à utiliser ce genre de mots, l’enfant aura plus de facilité à s’en servir, sans pouvoir comprendre pourquoi eux peuvent se permettre quelque chose qui lui est interdite à lui.

Ces gros mots sont innombrables chez nous, mais on ne peut en donner des exemples par pudeur et pour ne pas choquer les lecteurs ; ils étaient dans le passé l’apanage de voyous, de vagabonds, de gens impolis et mal éduqués. Aujourd’hui, ces gros mots sont utilisés par tout le monde, à quelques exceptions près, surtout chez les jeunes, sans distinction sociale, familiale ou professionnelle. D’ailleurs, la population jeune est particulièrement féconde en néologismes et en nouvelles expressions. Cela dépend de leur âge, de leur origine, de leur milieu social et de leur niveau instructif, les jeunes n’ont évidemment pas tous le même lexique, ni la même syntaxe en matière de gros mots.

Dans les lieux publics

Dans les lieux publics et surtout dans les moyens de transport, il n’y a presque pas de discours ou de propos tenus par un groupe de jeunes qui ne soient agrémentés d’injures, de jurons ou de blasphèmes ; et ce, au vu et au su de tout le monde. Même les grandes personnes ne sont pas respectées. Le plus étonnant est que les passagers du train ou du métro, à force d’entendre ces gros mots, sont devenus indifférents, passifs et ne manifestent aucune réaction envers les auteurs de ces propos malsains. Et si, par hasard, l’un des passagers ose intervenir en prétendant les moraliser, il entendra ses quatre vérités de la bouche de ces jeunes impolis et sans vergogne. Ridha, 45 ans, usager du train de la banlieue sud, a été maintes fois témoin oculaire de ces scènes malveillantes où domine un registre de langue très vulgaire : « C’est très courant d’entendre des collégiens ou des lycéens user de gros mots dans le train sans se soucier de la présence des autres passagers. Et pour peu que vous leur fassiez la remarque, ils vous diront que ça ne vous regarde pas ! Alors, la plupart des passagers préfèrent se taire, de peur d’être offensés publiquement par ces jeunes effrontés ! »

Inutile d’allonger encore la liste de ces cas où le langage grossier est l’outil privilégié chez certaines gens dans toute communication avec autrui. Où que vous soyez, au volant, au marché, au café, au travail, les gros mots vous traquent et vous glissent rapidement dans l’oreille, quoi que vous fassiez pour les éviter !

Selon les psychiatres, ces gros mots ont une propriété purgative et une fonction compensatrice pour la personnalité de l’individu. Ce n’est pas par hasard que ce langage grossier est composé en grande partie de mots sexuels, tabous. Toujours selon les psychologues, en prononçant ces mots, l’individu provoque une transgression des normes, des lois sociales qui interdisent l’usage de tels mots, et partant, il se sent soulagé et croit être libre de toutes contraintes en agissant de la sorte. C’est donc une forme de plaisir et de défoulement. C’est comme si tout ce qui est frappé d’interdits était source de plaisir ! Une question se pose : que faire pour éradiquer les gros mots de notre langage quotidien ?

Hechmi KHALLADI

Comportements insultes
Les derniers articles
SANTE
SANTE

Hôpital La Rabta : première ablation d’arythmie réfractaire chez un nourrisson par cartographie 3D

vendredi, 5 décembre, 2025,19:44

Le ministère de la Santé a annoncé, jeudi soir, dans un communiqué, la réalisation d’un…

UGTT : grève générale fixée au 21 janvier 2026

vendredi, 5 décembre, 2025,18:19

Tunis : opération sécuritaire majeure, 420 kg de cannabis interceptés

vendredi, 5 décembre, 2025,16:13

Un pas décisif vers l’égalité : l’importance du nouveau programme national d’inclusion scolaire 

vendredi, 5 décembre, 2025,13:45

Entre falaises, forêts et art de vivre : Tabarka réinvente son attractivité

vendredi, 5 décembre, 2025,13:21
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
———————————————–

Délégataire: MOHAMED BEN SALEM

———————————————–

Journal électronique
Édité par Dar Assabah
Siége : Bd. Mohamed Bouazizi El Menzah
Téléphone  : 71 238 222 (lignes Groupées)
Fax : 71 752 527

Facebook Twitter Instagram YouTube
© 2025      Le temps ALL RIGHT RESERVED

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.