La société Transtu a annoncé l’ouverture d’une enquête à la suite d’un incendie volontaire survenu jeudi soir à bord d’une rame de métro de la ligne 4, entre les stations Moncef Bey et Slimane Kahia. Elle a affirmé son intention de poursuivre en justice tous les auteurs de cet acte de vandalisme, qualifié de « grave atteinte au service public ».
D’après son communiqué, un groupe de jeunes aurait mis le feu à des papiers avant de les jeter entre les sièges, provoquant un début d’incendie qui a endommagé partiellement le plancher et les câbles électriques situés dessous, semant la panique parmi les passagers. L’incident s’est produit à 18h45, dans une rame se dirigeant vers le centre-ville.
Alerté par les cris des voyageurs, le conducteur est intervenu rapidement, utilisant les extincteurs à bord pour maîtriser les flammes à l’arrivée en station Slimane Kahia. Les sapeurs-pompiers sont ensuite intervenus pour éteindre complètement le feu.
Transtu a condamné avec fermeté ces agissements jugés « dangereux », rappelant qu’ils constituent « un délit sévèrement puni » par l’article 307 du Code pénal. Celui-ci prévoit la réclusion à perpétuité pour les incendies volontaires mettant en danger des lieux habités ou des véhicules transportant des passagers, et la peine de mort en cas de décès lié à de tels actes.
La société a appelé l’ensemble des acteurs concernés à intensifier leurs efforts pour prévenir ces comportements, protéger les usagers et assurer la sécurité des équipements.
