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Accueil » La fibre identitaire ou la racine des peuples debout
tribunes lundi, 18 août, 2025,14:497 Mins Read

La fibre identitaire ou la racine des peuples debout

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Par Jamel BENJEMIA

Dans son livre «L’illusion identitaire», Jean-François Bayart s’applique à démontrer que l’identité n’est qu’un leurre, un miroir aux alouettes, une invention sans consistance. Il en conclut qu’il faudrait apprendre à s’en délester pour accéder à une forme d’universalité. Mais cette déconstruction, si séduisante dans les amphithéâtres, laisse dans la vie réelle une humanité vidée de sa saveur, un être insipide qui cherche dans les ersatz de sérénité l’anxiolytique illusoire d’un apaisement. Paradoxalement, ce sont les sociétés dites prospères qui, malgré leurs écrans omniprésents, leurs supermarchés rassasiés et leurs vitrines saturées d’abondance, se consument dans un mal-être diffus, prisonnières d’un confort qui les étouffe et d’un consumérisme qui les vide, tandis qu’à Gaza, territoire cerné et affamé, une identité blessée mais ardente continue d’irriguer l’existence, comme une source souterraine que rien ne peut tarir.

L’oppresseur dispose de chars et d’alliances, mais il s’enfonce dans un désespoir mesuré par des courbes de suicides, quand l’opprimé, presque nu, se tient encore debout. Cette inversion des rôles révèle une vérité simple : l’identité, loin d’être une illusion, est la fibre invisible qui empêche les peuples de se dissoudre. Sans elle, l’homme se fragmente. Avec elle, il s’élève. La question n’est pas de savoir si l’identité est un mirage, mais si l’on peut, sans elle, continuer d’habiter le monde. Trop de confort tue le sens. Trop d’abondance étouffe la joie. Trop de sécurité fabrique l’angoisse.

L’homme caméléon, une liberté factice

On nous vante l’homme caméléon : souple, mobile, adaptable. Mais cette plasticité, qui semble d’abord libératrice, n’est souvent qu’un déguisement de la fragilité. Celui qui change de peau selon les circonstances perd à la longue le fil de sa propre continuité. Il flotte, disponible à tout, mais enraciné en rien. Le modèle de l’«être interchangeable» se présente comme une conquête de modernité, il n’est que le symptôme d’une amnésie organisée. En érigeant la malléabilité en vertu suprême, nos sociétés fabriquent des individus déliés, incapables de dire «nous», prisonniers d’une solitude collective. L’absence d’ancrage n’engendre pas une tolérance plus grande, elle produit une vulnérabilité accrue.

L’homme a besoin d’une trame pour relier ses jours, d’une mémoire pour donner sens à son présent, d’un socle qui lui permette de se projeter vers demain. La vie ne s’épanouit pas dans la simple capacité à changer de masque ou à se fondre dans l’air du temps, elle réclame une continuité, un fil conducteur qui attache le passé au futur et qui donne au présent sa densité. Sans cette épaisseur, la liberté se retourne contre elle-même : elle cesse d’être puissance de choix pour devenir vertige, non plus ouverture féconde mais errance polie, aseptisée, stérile. Car un être qui ne sait plus d’où il vient ne sait plus non plus où aller ; il flotte dans l’instant, disponible à toutes les séductions mais incapable de bâtir quoi que ce soit de durable. L’utopie n’est pas de croire à l’identité, mais de penser qu’on peut s’en passer sans se dissoudre.

Gaza, la veine indéracinable

Au milieu de ce grand théâtre de l’amnésie, Gaza incarne la contradiction éclatante. Tout a été tenté pour réduire ce peuple : blocus, destructions, famine, négation même de son nom. On peut détruire les murs d’une maison, non la mémoire qui l’habitait. On peut effacer des cartes, mais pas les récits murmurés de génération en génération. Gaza est la preuve que l’identité n’est pas un décor folklorique, mais une énergie vitale. Les enfants y apprennent, au milieu des décombres, les noms des villages effacés, comme d’autres apprennent un alphabet : une leçon de persistance. L’oppresseur croit jouer avec le temps, persuadé que l’usure finira par vaincre. Mais chaque épreuve renforce ce fil de transmission. Car une identité véritable n’est pas un slogan, c’est une étoile polaire : elle oriente dans la nuit et traverse les tempêtes. Elle circule silencieusement et irrigue des vies réduites à l’essentiel. Le Gazaoui, qui se tient debout là où tout l’écrase, rappelle au monde que l’identité est la seule richesse impossible à confisquer. La faim n’a pas brisé, le siège n’a pas étouffé, l’exil n’a pas effacé et pourtant, elle demeure.

Le paradoxe de la puissance vide

Ce qui frappe, c’est le paradoxe cruel : les plus puissants semblent les plus fragiles. Ils possèdent la supériorité militaire, la technologie, la maîtrise des flux financiers, mais ils vivent une fragilité intime que ni les murs ni les armes n’apaisent. Le désespoir gagne leurs rangs, l’ennui les consume, le goût de vivre se délite. Une victoire extérieure ne guérit pas une défaite intérieure. La puissance matérielle ne suffit pas lorsqu’elle n’est adossée à aucune signification partagée. Là réside l’aveuglement : croire que l’on peut effacer l’identité d’autrui sans constater que la sienne se délite en même temps. L’oppresseur ne perd pas seulement des batailles morales, il perd son propre équilibre. Ses forteresses sont des coquilles vides : elles protègent des corps, non des âmes. Là où le Gazaoui trouve dans sa fidélité une source de force, l’oppresseur, malgré ses succès militaires, glisse vers un gouffre intérieur. C’est le prix d’un monde qui croit pouvoir se passer de racines : il triomphe à l’extérieur, mais s’effondre de l’intérieur. On peut régner sur des territoires, mais non sur ses propres gouffres. On peut conquérir des frontières, mais non s’inventer un horizon. On peut tout posséder, et n’avoir plus rien.

L’identité comme matrice de construction

L’identité n’est pas un fardeau d’ancêtres figés, mais une matrice vivante. Les grandes civilisations n’ont pas prospéré en niant leurs origines, mais en les réinterprétant. Ce n’est pas la répétition qui fonde la force, c’est la fidélité créatrice. L’homme qui sait d’où il vient ne se ferme pas au monde : il le rencontre avec assurance, parce qu’il ne craint pas d’être absorbé. L’homme caméléon imite sans inventer. Le peuple enraciné, lui, fait jaillir une parole singulière qui enrichit l’ensemble. Gaza nous enseigne qu’un geste simple, comme le fait de transmettre le nom d’un lieu disparu, de préserver une langue ou de maintenir un récit, peut avoir plus de force fondatrice que mille discours sur l’ouverture. L’identité, ainsi comprise, n’est pas un obstacle mais un tremplin. Elle ne réduit pas, elle élève. Elle donne aux peuples la capacité de durer, d’innover, d’écrire une histoire qui ne soit pas la copie servile de celle des autres.

Le socle ou la poussière

L’identité n’est pas un carcan que l’on doit briser, elle est la sève qui permet aux peuples de rester debout. Jean-François Bayart, en la réduisant à une illusion, néglige la dimension vitale qu’elle incarne. Ce n’est pas l’identité qui trompe, mais le fantasme de pouvoir s’en passer. Gaza, malgré la faim, les ruines et le siège, se dresse comme le contre-exemple absolu : tout peut lui être ôté, sauf la fibre identitaire qui la maintient en vie. L’oppresseur, quant à lui, découvre que la domination ne nourrit pas le sens, et que la puissance sans ancrage engendre le vide. L’anxiété, la dépression, le suicide en sont les symptômes. L’avenir, lui, appartient à ceux qui savent pourquoi ils vivent, et cette raison se dit toujours dans une langue, une mémoire, une fierté. Comme un arbre sans racines n’est qu’un tronc condamné, un peuple sans identité n’est qu’une poussière en attente de dispersion. Ce que Gaza nous enseigne, c’est que la fibre identitaire n’est pas une chimère : elle est la promesse d’un avenir, la matrice des peuples debout. Et le silence de certains, loin d’être une neutralité, devient une complicité dans le génocide perpétré contre ce peuple.

Ce qui se passe à Gaza n’est pas une guerre, c’est une déportation par pression, une purge par épuisement, un crime de guerre dans l’indifférence diplomatique.

cause palestinienne Gaza

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