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Accueil » A défaut de manne céleste, la manne technique : Le dessalement de l’eau de mer pour irriguer l’agriculture
Agriculture vendredi, 5 septembre, 2025,15:185 Mins Read

A défaut de manne céleste, la manne technique : Le dessalement de l’eau de mer pour irriguer l’agriculture

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La Tunisie traverse une crise hydrique persistante, exacerbée par une sécheresse historique, la surexploitation des nappes phréatiques et la raréfaction des précipitations. Cette situation compromet gravement l’agriculture, qui représente environ 80% de la consommation d’eau du pays et emploie près d’un tiers de la population active. Dans ce contexte, le dessalement de l’eau de mer apparaît comme une solution stratégique incontournable. Il vise à renforcer la résilience hydrique du pays, à réduire la pression sur les ressources conventionnelles et à garantir un approvisionnement constant pour les usages domestiques, agricoles et industriels

La Tunisie a concentré ses efforts sur la construction du plus grand nombre possible d’usines de dessalement d’eau de mer, profitant des facteurs de la longueur de la côte, qui dépasse 1 200 km. Elle est le septième pays arabe à investir dans les stratégies de dessalement, tant pour des projets en cours ou futurs.  Elle s’appuie sur ses vastes côtes pour garantir une eau potable sûre, à la faveur de l’installation de plusieurs projets de dessalement. Les stations les plus importantes en service sont la station de dessalement de l’eau de mer de Djerba, d’une capacité de 50.000 m3/j extensible à 75.000 m3/j, la station de dessalement de l’eau saumâtre de Gabès, d’une capacité de 30.000 m3/j et la station de dessalement de l’eau de mer du Groupe chimique à Skhira, d’une capacité de 12.000 m3/. S’agissant de la station de dessalement de Sousse, le taux d’avancement des travaux a atteint 70%. Elle entrera en exploitation en 2025.

Quatre autres stations à Tozeur, Kébili, Sidi Bouzid et Ben Guerdane

La Tunisie exploite d’autres petites stations de dessalement pour répondre à la demande croissante en eau potable. Des appels d’offres pour la construction de quatre autres stations à Tozeur, Kébili, Sidi Bouzid et Ben Guerdane seront lancés prochainement. Selon les experts, le dessalement de l’eau de mer est coûteux. Les infrastructures nécessaires pour transformer l’eau de mer en eau potable sont complexes et exigent des investissements substantiels, tant pour la construction que pour le fonctionnement à long terme. De plus, le dessalement nécessite une importante quantité d’énergie, ce qui aggrave encore ses coûts. Le coût de la station de dessalement de l’eau de mer en Tunisie varie en fonction des projets spécifiques. Le projet de station de dessalement à Sfax, co-financé par le Japon, a un coût d’environ 36,7 milliards de yens japonais, équivalent à environ 780 millions de dinars tunisiens. D’autre part, le coût de dessalement d’un mètre cube d’eau est estimé à 3,5 dinars à Sfax, Sousse et Zarat à Gabès. Le coût de dessalement a considérablement diminué grâce aux économies d’échelle et à l’intégration des énergies renouvelables. Alors qu’il atteignait environ 0,75 dollar par mètre cube il y a une décennie, il se situe aujourd’hui entre 0,40 et 0,45 dollar, selon les sites spécialisés en la matière.

Un grand impact économique

La capacité de dessalement du pays atteindra les 875.000 m3/j, dont 80% proviennent de l’eau de mer après l’achèvement des grands projets de dessalement qui sont en cours de réalisation à Sousse, Sfax, Mahdia et Kerkennah. La part de dessalement dans l’approvisionnement en eau potable passera à 35% en 2030, contre 8,5% actuellement. Ce plan de dessalement de l’eau de mer intervient pour parer au stress hydrique qui se poursuit depuis au moins quatre ans déjà. En tenant compte du grand nombre de stations de dessalement dans les secteurs industriel, touristique et agricole, comme celle du Groupe chimique avec une capacité de 50.000 m3/j, le potentiel national de dessalement dépassera les 1,5 million de m3/j d’ici 2030. La capacité de dessalement des eaux de la Sonede a dépassé 160.000 m3/j, ce qui représente plus de 55% du potentiel national de dessalement. Ce potentiel est encore relativement faible et ne représente qu’environ 1% de la quantité dessalée dans le bassin méditerranéen et moins de 0,25% de la capacité mondiale. L’impact économique est significatif. Le tourisme, qui représente environ 14% du PIB, bénéficie d’une sécurité hydrique renforcée, essentielle pour éviter les restrictions d’usage. Le dessalement va permettre de traiter de l’eau de mer salée par des procédés thermiques ou d’osmose inversée afin d’obtenir une eau potable destinée à la consommation. L’irrigation à l’eau dessalée est une très bonne alternative, surtout lorsqu’elle est utilisée dans des cultures à haute valeur comme les tomates ou l’arboriculture. Les zones agricoles irriguées, plus productives, voient leur stabilité renforcée, ce qui a un effet direct sur les exportations de fruits et légumes. L’eau dessalée est une technologie coûteuse,  mais elle est  devenue indispensable pour sauver des exploitations et des emplois. Alors que la Tunisie fait face à une crise hydrique sans précédent, cette solution suscite autant d’espoir que de débats. Cette révolution agricole pourra redessiner l’avenir agricole du pays. Les agriculteurs, confrontés à des ressources hydriques en chute libre, voient dans le dessalement une bouée de sauvetage.

Le développement du dessalement en Tunisie s’appuie de plus en plus sur l’innovation locale. Plusieurs universités et centres de recherche, tels que la faculté des sciences, travaillent sur l’optimisation des membranes, la réduction de la consommation énergétique et le traitement des saumures. Des startups tunisiennes explorent également des solutions innovantes comme le dessalement solaire, les capteurs intelligents pour la détection des fuites ou l’intelligence artificielle pour la gestion prédictive des réseaux. Cette dynamique de recherche vise à réduire la dépendance technologique vis-à-vis des fournisseurs étrangers, tout en adaptant les solutions aux spécificités climatiques et géographiques du pays. 

 

                                                      Kamel Bouaouina

agriculture Tunisie dessalement eau

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