La gastronomie joue désormais un rôle essentiel dans le développement du tourisme et la promotion de toute destination. La Tunisie qui n’est pas une exception en la matière s’évertue pour mettre à profit ce créneau en tant que vecteur d’attractivité touristique.En effet, les acteurs touristiques en Tunisie sont tout à fait conscients du rôle croissant que peuvent jouer l’art culinaire en tant que pilier de la croissance du tourisme. La Tunisie entend bien se servir de la gastronomie comme levier touristique. C’est dans ce cadre que plusieurs chefs de cuisine tunisiens dévoilent leurs recettes du 11 au 14 septembre au pied de la Tour Eiffel à l’occasion de la tenue du Village International de la Gastronomie à Paris. Un festival vivant, ouvert à tous, où la cuisine devient un langage universel et un formidable levier de dialogue entre les cultures.Plus qu’un festival gourmand, c’est un moment de gastro-diplomatie où les cultures se rencontrent à travers leurs recettes
Cette 7ème édition réunira les cuisines traditionnelles de plus de 60 pays. Bien plus qu’un rassemblement gastronomique, c’est un festival de la fraternité et de la diversité, un manifeste joyeux pour la paix par la culture, les traditions et la cuisine. Chaque jour, entre les parfums de grillades, les épices venues d’ailleurs et la joie collective, se croisent des langues, des gestes, des histoires. Les musiques traditionnelles rencontrent les saveurs, les danses ancestrales côtoient les ateliers participatifs, les mamans cuisinent aux côtés des grands chefs et comme l’affirme le chef Rafik Tlatli « la gastronomie a été un formidable vecteur de rencontre et de partage entre les peuples. Au cœur de nos activités, notre ambition est de célébrer cet art qui transcende les frontières, créant des moments inoubliables d’échange et de découverte. Ces moments ne sont pas seulement une dégustation de mets, mais également une immersion profonde dans des traditions et des savoir-faire séculaires. La gastronomie reste un vecteur culturel majeur et nombre de chefs tunisiens s’exportent avec réussite dans le monde. L’art culinaire se pose comme un outil d’influence et un instrument diplomatique essentiel pour promouvoir la destination Tunisie
La richesse de la culture culinaire tunisienne
La Tunisie déploie à cette occasion toute la richesse de sa culture culinaire, entre traditions raffinées et histoire vivante. Sa cuisine, marie herbes fraîches, épices délicates, rituels de transmission et générosité du quotidien. À travers ses pavillons, spectacles, démonstrations et rencontres, la délégation tunisienne conviera les visiteurs à une immersion sensorielle et à une dégustation de ses produits du terroir. Des chefs tunisiens cuisinent en public, partagent leurs gestes et leurs secrets. Le stand de La Tunisie accueillera aussi ses hôtes avec de l’artisanat local, des ateliers autour des produits du terroir, des dégustations et même quelques cadeaux à gagner. Bref, impossible de repartir les mains et l’estomac vides.
Anne-Laure Descombin, Fondatrice et Présidente souligne que la cuisine est bien plus qu’un art : « c’est une langue commune, un geste d’humanité, un pont entre les peuples. En ces temps troublés, où les frontières se ferment parfois plus vite que les esprits ne s’ouvrent, ce festival est notre manière de réaffirmer que partager un plat, c’est déjà se comprendre. Cette année encore, au pied de la Tour Eiffel, plus de 60 pays se rassembleront pour raconter leurs histoires, transmettre leurs gestes, faire goûter leurs patrimoines. Ensemble, nous dresserons une table immense, fraternelle, ouverte à tous. Avec les artisans, artistes et producteurs venus du monde entier, nous voulons célébrer la paix par la cuisine, la joie par la culture, l’avenir par le goût.
Réunissant près de 42 000 visiteurs chaque année, le Village gastronomique est une fête culinaire, mais c’est aussi un acte : un acte de foi en une humanité plus solidaire, plus curieuse, plus généreuse. On y échange des recettes, des conseils de cuisson, mais surtout des nouvelles des uns et des autres, des sourires. Les journées y sont rythmées par le premier café au soleil, les repas à l’ombre, l’apéritif entre amis. On y croise le boucher, le boulanger et les artisans du coin. Chaque pays a son identité, sa personnalité, sa culture et ses traditions, et toujours, sa cuisine. Elle constitue le cœur du village. On s’y rencontre, on y redécouvre, on s’y retrouve autour d’un plat, d’un savoir-faire, des nôtres et des leurs »
Kamel Bouaouina




