Le Temps News
  • NATION
    • Politique
    • Justice
    • Corps de métiers
    • Communes/ Collectivités locales
    • Organisations nationales
  • SANTE
    • Le point sur la pandémie
    • Bien être
    • Structures hospitalières
  • SOCIETE
    • Consommation
    • Eau
    • Enseignement
    • Médias
    • Environnement
    • Météo
    • Faits divers
    • Services
    • Sciences et technique
  • ECONOMIA
    • Agriculture
    • Autos
    • Chambres de commerce
    • Conjoncture
    • Echos
    • Entreprises
    • Finances/ Banques
    • La Bourse au quotidien
    • Industrie
  • Sports
    • Foot
    • Volley-ball
    • Basket-ball
    • Hand-ball
    • Tennis
    • Turf
    • Handisports
    • Arbitrage
    • La vie des clubs
  • CULTURA
    • Musique
    • Cinéma
    • Théâtre
    • Arts plastiques
    • Littérature
    • Patrimoine
    • Spectacles
    • Agenda culturel
    • Réflexion
  • SUCCESS STORY
  • BLOGS
    • Post ‘It
    • Postillons
  • SOCIETE CIVILE
    • Les associations
    • Think Tank
  • LIFESTYLE
    • Loisirs
    • Tendances
  • VIDEOS
Erreur, pas de jeu d’identité publicitaire! Vérifiez votre syntaxe!
Facebook Twitter Instagram
Facebook Twitter Instagram YouTube
Le Temps News
Abonnez-vous
  • NATION
    • Politique
    • Justice
    • Corps de métiers
    • Communes/ Collectivités locales
    • Organisations nationales
  • SANTE
    • Le point sur la pandémie
    • Bien être
    • Structures hospitalières
  • SOCIETE
    • Consommation
    • Eau
    • Enseignement
    • Médias
    • Environnement
    • Météo
    • Faits divers
    • Services
    • Sciences et technique
  • ECONOMIA
    • Agriculture
    • Autos
    • Chambres de commerce
    • Conjoncture
    • Echos
    • Entreprises
    • Finances/ Banques
    • La Bourse au quotidien
    • Industrie
  • Sports
    • Foot
    • Volley-ball
    • Basket-ball
    • Hand-ball
    • Tennis
    • Turf
    • Handisports
    • Arbitrage
    • La vie des clubs
  • CULTURA
    • Musique
    • Cinéma
    • Théâtre
    • Arts plastiques
    • Littérature
    • Patrimoine
    • Spectacles
    • Agenda culturel
    • Réflexion
  • SUCCESS STORY
  • BLOGS
    • Post ‘It
    • Postillons
  • SOCIETE CIVILE
    • Les associations
    • Think Tank
  • LIFESTYLE
    • Loisirs
    • Tendances
  • VIDEOS
Le Temps News
Accueil » Tensions, menaces de grève rituelles dans l’Education : les élèves pris en otages
enseignants suppléants
Enseignement jeudi, 18 septembre, 2025,14:235 Mins Read

Tensions, menaces de grève rituelles dans l’Education : les élèves pris en otages

Partager
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

Mardi 17 septembre, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a appelé tous les corps de l’éducation à observer un sit-in de deux heures, de 10h à 12h, dans les établissements scolaires. Cette mobilisation, décidée après une réunion des syndicats de l’éducation le 5 septembre, vise à rappeler les revendications du secteur et à réaffirmer la nécessité de négociations sociales. Mais au-delà de l’événement ponctuel, une question revient inlassablement dans le débat public : pourquoi, à chaque rentrée scolaire, le même scénario se répète-t-il, avec des mouvements de protestation, des cours suspendus et, en bout de chaîne, des élèves contraints de rattraper dans la précipitation des heures perdues ?

Depuis plusieurs années, chaque début d’année scolaire est marqué par des tensions entre syndicats et ministère. Les revendications portent sur les salaires, les conditions de travail, la gestion des carrières ou encore l’organisation des examens. Si ces demandes peuvent être légitimes, la manière dont elles s’expriment – souvent par des sit-in, des grèves ou des arrêts de cours – entraîne une perturbation directe du calendrier scolaire. Cette répétition crée une impression de déjà-vu : élèves et parents s’attendent presque automatiquement à ce que la rentrée s’accompagne d’un bras de fer entre les enseignants et l’administration. La conséquence est une instabilité chronique qui fragilise le climat scolaire et sape la confiance dans le système éducatif.

Les élèves, victimes collatérales

Ce sont les élèves qui paient le prix le plus lourd de ces perturbations. À chaque arrêt de cours, ce sont des chapitres de programme qui prennent du retard, des révisions qui s’accumulent, des enseignants qui se retrouvent à courir après le temps pour finir le programme. Dans les classes ordinaires, ce rattrapage forcé se traduit souvent par une densification des cours, moins de temps pour approfondir les notions, et un enseignement accéléré qui laisse de côté les élèves en difficulté. Pour ceux qui préparent un examen crucial – comme le baccalauréat ou le concours du 9e – l’impact est encore plus grave. Ces élèves n’ont pas le luxe de perdre des semaines de cours. Chaque heure compte, et chaque retard peut compromettre leurs chances de réussite. Pourtant, année après année, ils se retrouvent pris dans le même engrenage, sacrifiés sur l’autel de conflits qui ne les concernent pas directement.

Une responsabilité partagée

Il serait injuste de pointer uniquement les syndicats ou les enseignants. Les grèves ne naissent pas du néant, elles expriment un malaise réel, lié à des conditions de travail souvent difficiles, à une rémunération jugée insuffisante et à des politiques publiques parfois mal adaptées. Mais du côté des autorités, les retards dans les négociations, les promesses non tenues ou le manque de communication alimentent la colère et conduisent inévitablement à la confrontation. Ce dialogue social défaillant, qui se solde presque toujours par des mouvements de grève, révèle un système incapable de prévenir les crises. Or, dans ce bras de fer récurrent, ce sont toujours les élèves qui se retrouvent  pis en otages, contraints d’endurer les conséquences de décisions qui les dépassent.

La question du rattrapage

Lorsque les cours reprennent, les enseignants sont sommés de rattraper le temps perdu. Mais comment compenser des dizaines d’heures manquées sans sacrifier la qualité de l’enseignement ? La solution adoptée est généralement un rythme accéléré, qui permet certes de couvrir le programme, mais au prix d’un apprentissage superficiel. Les enseignants eux-mêmes en souffrent : ils se retrouvent à devoir «bâcler» certains chapitres, à avancer trop vite et à enseigner sous pression. La qualité de la relation pédagogique en est affectée, et le rôle formateur de l’école s’en trouve réduit à une course contre la montre.

Y a-t-il une alternative ?

La vraie question, aujourd’hui, est de savoir s’il n’existe pas d’autres moyens pour défendre les droits des enseignants et des cadres éducatifs sans sacrifier les élèves. Ne serait-il pas possible de repenser les formes de protestation, en privilégiant par exemple des actions symboliques, des boycotts administratifs ou des manifestations publiques, plutôt que des arrêts de cours ? De leur côté, les autorités pourraient mettre en place un mécanisme de médiation permanent, permettant d’anticiper les tensions et de trouver des solutions avant que les grèves ne paralysent le système. Un dialogue social plus transparent et plus constructif éviterait que chaque rentrée scolaire ne se transforme en champ de bataille.

Il est compréhensible que les enseignants défendent leurs droits et que les syndicats revendiquent de meilleures conditions pour leurs adhérents. Mais il est tout aussi légitime que les élèves, qui n’ont aucune responsabilité dans ces conflits, ne soient pas pénalisés année après année. L’éducation est un droit fondamental. Elle ne devrait pas être prise en otage dans des luttes sociales. La répétition du même scénario chaque rentrée affaiblit la crédibilité du système éducatif et met en péril l’avenir des jeunes générations.

Il est temps d’imaginer de nouvelles formes de négociation et de protestation, afin que les revendications sociales puissent s’exprimer sans compromettre l’apprentissage des élèves. Car si les problèmes de l’éducation doivent être réglés, ils ne doivent pas l’être au détriment de ceux qui incarnent l’avenir du pays.

Leila SELMI

 

élèves établissements scolaires ministère de l'Education - Tunisie syndicats de l’éducation UGTT

Articles liés

Des écoles de Siliana modernisées par l’introduction de la robotique dans le cadre d’un programme européen

jeudi, 4 décembre, 2025,17:33

Le ministère de l’Éducation remporte le Prix arabe de l’excellence gouvernementale dans le secteur éducatif

jeudi, 4 décembre, 2025,15:52

Tensions sociales dans le secteur bancaire : une seconde grève en vue

mercredi, 3 décembre, 2025,13:04
Les derniers articles
Foot
Foot

Coupe arabe – Qatar 2025 (2eJ/GrA) : la Tunisie tenue en échec par la Palestine (2-2)

jeudi, 4 décembre, 2025,18:01

La sélection tunisienne de football a concédé le nul face à son homologue palestinienne (2-2),…

Des écoles de Siliana modernisées par l’introduction de la robotique dans le cadre d’un programme européen

jeudi, 4 décembre, 2025,17:33

Une journée sans tabac organisée sur l’avenue Habib Bourguiba ce samedi 6 décembre

jeudi, 4 décembre, 2025,16:47

Ligue 2 : désignation des arbitres de la 12ème journée

jeudi, 4 décembre, 2025,16:22

Le ministère de l’Éducation remporte le Prix arabe de l’excellence gouvernementale dans le secteur éducatif

jeudi, 4 décembre, 2025,15:52
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
———————————————–

Délégataire: MOHAMED BEN SALEM

———————————————–

Journal électronique
Édité par Dar Assabah
Siége : Bd. Mohamed Bouazizi El Menzah
Téléphone  : 71 238 222 (lignes Groupées)
Fax : 71 752 527

Facebook Twitter Instagram YouTube
© 2025      Le temps ALL RIGHT RESERVED

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.