Le Temps News
  • NATION
    • Politique
    • Justice
    • Corps de métiers
    • Communes/ Collectivités locales
    • Organisations nationales
  • SANTE
    • Le point sur la pandémie
    • Bien être
    • Structures hospitalières
  • SOCIETE
    • Consommation
    • Eau
    • Enseignement
    • Médias
    • Environnement
    • Météo
    • Faits divers
    • Services
    • Sciences et technique
  • ECONOMIA
    • Agriculture
    • Autos
    • Chambres de commerce
    • Conjoncture
    • Echos
    • Entreprises
    • Finances/ Banques
    • La Bourse au quotidien
    • Industrie
  • Sports
    • Foot
    • Volley-ball
    • Basket-ball
    • Hand-ball
    • Tennis
    • Turf
    • Handisports
    • Arbitrage
    • La vie des clubs
  • CULTURA
    • Musique
    • Cinéma
    • Théâtre
    • Arts plastiques
    • Littérature
    • Patrimoine
    • Spectacles
    • Agenda culturel
    • Réflexion
  • SUCCESS STORY
  • BLOGS
    • Post ‘It
    • Postillons
  • SOCIETE CIVILE
    • Les associations
    • Think Tank
  • LIFESTYLE
    • Loisirs
    • Tendances
  • VIDEOS
Erreur, pas de jeu d’identité publicitaire! Vérifiez votre syntaxe!
Facebook Twitter Instagram
Facebook Twitter Instagram YouTube
Le Temps News
Abonnez-vous
  • NATION
    • Politique
    • Justice
    • Corps de métiers
    • Communes/ Collectivités locales
    • Organisations nationales
  • SANTE
    • Le point sur la pandémie
    • Bien être
    • Structures hospitalières
  • SOCIETE
    • Consommation
    • Eau
    • Enseignement
    • Médias
    • Environnement
    • Météo
    • Faits divers
    • Services
    • Sciences et technique
  • ECONOMIA
    • Agriculture
    • Autos
    • Chambres de commerce
    • Conjoncture
    • Echos
    • Entreprises
    • Finances/ Banques
    • La Bourse au quotidien
    • Industrie
  • Sports
    • Foot
    • Volley-ball
    • Basket-ball
    • Hand-ball
    • Tennis
    • Turf
    • Handisports
    • Arbitrage
    • La vie des clubs
  • CULTURA
    • Musique
    • Cinéma
    • Théâtre
    • Arts plastiques
    • Littérature
    • Patrimoine
    • Spectacles
    • Agenda culturel
    • Réflexion
  • SUCCESS STORY
  • BLOGS
    • Post ‘It
    • Postillons
  • SOCIETE CIVILE
    • Les associations
    • Think Tank
  • LIFESTYLE
    • Loisirs
    • Tendances
  • VIDEOS
Le Temps News
Accueil » Jalel Ben Romdhane (expert en innovation stratégique) : l’IA, une chance si nous la maîtrisons
Sciences et technique lundi, 22 septembre, 2025,10:487 Mins Read

Jalel Ben Romdhane (expert en innovation stratégique) : l’IA, une chance si nous la maîtrisons

Partager
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

L’intelligence artificielle  s’est enracinée dans le système éducatif, permettant à une génération d’élèves de confier leurs travaux scolaires à des logiciels ayant accès aux connaissances du monde entier. Plusieurs élèves se tournent vers ChatGPT, Gemini et  Google pour les aider à trouver des idées et à revoir des concepts. En tant qu’acteur dans l’écosystème des startups et enseignant, Jalel Ben Romdhane, expert en innovation stratégique et finance alternative,  voit l’IA comme un accélérateur de compétences à condition qu’elle soit maîtrisée. « Le vrai défi n’est pas technologique, mais social et éducatif. Prenez l’exemple d’un projet que je suis à Métouia : des élèves brillants, mais limités par un accès inégal aux outils numériques. Ceux qui ont un ordinateur à la maison et des parents (un entourage) sensibilisés à l’IA développent des compétences avancées, tandis que les autres restent à la traîne. C’est une fracture numérique en train de se creuser.

L’IA n’est pas un substitut à l’intelligence, mais un multiplicateur. Si on apprend à l’utiliser correctement. Dans mes interventions, j’insiste sur une chose : il ne s’agit pas d’interdire ces outils, mais d’apprendre aux élèves à en faire des alliés pour la réflexion, pas des béquilles. Une IA bien utilisée peut aider à structurer une pensée complexe, mais si elle sert juste à recopier un devoir, on forme des exécutants, pas des créateurs. Cela constitue un risque pour l’avenir de notre économie », précise-t-il.

Encadrer plutôt qu’interdire : prévenir la triche à l’ère de l’IA, c’est possible !

L’intelligence artificielle ne relève plus de la science-fiction. Elle s’invite déjà dans le quotidien des enfants, sans que l’on s’en rende forcément compte. « Éduquer les enfants à l’IA, ce n’est pas leur apprendre à devenir experts sur le sujet. C’est surtout leur transmettre des réflexes intellectuels : observer, questionner, vérifier, nuancer. » explique Jalel Ben Romdhane qui estime que  Face à une IA qui génère des textes, des images ou des réponses à la chaîne, il est essentiel de savoir interpréter ce que l’on reçoit et d’en comprendre les limites. « Sensibiliser les jeunes à l’utilisation de l’IA est nécessaire et c’est même une priorité nationale. En tant qu’enseignant, je vois quotidiennement les risques d’une utilisation non encadrée de l’IA . On constate de plus en plus une dépendance cognitive. Si un élève se contente de recopier un texte généré par l’IA sans le comprendre, il développe une forme de paresse intellectuelle qui l’empêchera de construire ses propres capacités d’analyse. Les modèles d’IA actuels sont majoritairement calqués sur des connaissances occidentales. Sans un encadrement adapté, nos élèves risquent d’intégrer des informations décalées de notre réalité tunisienne. J’ai vu des cas où des étudiants citent des exemples historiques ou économiques totalement inadaptés à notre contexte, simplement parce que l’IA ne connaissait pas nos spécificités. La solution ? Intégrer l’IA dans les programmes scolaires de manière critique.  Il faut apprendre aux élèves à vérifier les sources et à croiser les informations, leur montrer comment poser les bonnes questions à l’IA pour en faire un outil de travail, et non une solution toute faite. Former les enseignants  est un défi !Sans cela, nous risquons de former une génération qui consomme l’information sans la comprendre, ce qui serait désastreux pour notre compétitivité future. Dans mon travail avec les startups, je vois l’IA comme un outil de productivité, mais son utilisation doit être encadrée. Si un élève utilise l’IA pour comprendre un concept ou structurer ses idées, c’est une aide à l’apprentissage. Si c’est pour recopier un texte sans réflexion, c’est de la triche – et pire, une auto-pénalisation, car il se prive des compétences dont il aura besoin demain. Le vrai problème, c’est l’inégalité d’accès. Un élève qui a une version payante d’un outil d’IA aura un avantage énorme sur celui qui n’a accès qu’à une version gratuite et limitée. La solution ? Repenser nos méthodes d’évaluation : Moins de devoirs à la maison (où l’IA peut tricher à la place de l’élève) mais plus d’évaluations en classe, avec des questions qui demandent de la réflexion critique (ex : « Expliquez ce raisonnement avec vos propres mots ») et aussi des projets collaboratifs, où l’IA est un outil parmi d’autres, mais pas une solution toute faite. C’est une approche que je défends : l’IA doit être un levier, pas une échappatoire. » souligne t-il

Les enseignants sont-ils suffisamment formés pour faire face à ces nouvelles technologies ?

C’est un problème structurel que j’ai constaté à travers les discussions et le parcours dans des institutions éducatives de différents niveaux. « La plupart des enseignants n’ont pas reçu de formation sur l’IA, alors qu’ils sont en première ligne face à ces défis. Pourtant, des solutions existent, elles demandent une forte implication des universités spécialisées,  des entreprises et de certains acteurs du monde associatif tout comme les citoyens. Il faut former  les enseignants via des ateliers pratiques (ex : « Comment utiliser l’IA pour préparer un cours ? »), créer  des ressources locales : Par exemple, un guide « IA et éducation » adapté au contexte tunisien, avec des exemples concrets tirés de notre économie, impliquer les parents car  Beaucoup ignorent que leurs enfants utilisent l’IA pour les devoirs, et encore moins comment les guider. Ceci sans oublier de développer l’infrastructure en équipant les écoles les écoles en matériel. Sans cela, nous risquons d’avoir une génération d’élèves plus connectés que leurs profs et ça, c’est un danger pour notre système éducatif et notre économie. La formation des enseignants doit devenir une priorité absolue. » note Ben Romdhane.

Et d’ajouter « L’IA ne va pas dévaloriser les diplômes, mais elle va en redéfinir la valeur. Dans mon travail avec les fonds d’investissement et les entreprises, je vois bien que les employeurs ne cherchent plus seulement des connaissances, mais des compétences : savoir résoudre des problèmes, innover, s’adapter. Le risque, c’est que les diplômes tunisiens perdent de leur valeur si nous ne nous adaptons pas. Imaginez un employeur qui compare deux CV : Un candidat qui a appris à utiliser l’IA pour analyser des données et prendre des décisions. Un autre qui a juste recopié des réponses générées par l’IA. Lequel choisira-t-il ? La solution passe par trois axes, à mon avis : Il faudrait réformer les programmes pour intégrer l’IA comme un outil, pas comme une menace, valoriser les compétences humaines : pensée critique, créativité, collaboration – des qualités que l’IA ne peut pas répliquer, garantir un accès équitable : Tous les élèves, où qu’ils soient en Tunisie, doivent avoir les mêmes chances. Sinon, nous risquons de former des diplômés technologiquement illettrés dans un monde où l’IA est omniprésente. C’est un enjeu : l’éducation doit préparer nos jeunes à un monde où l’IA est partout, mais où l’intelligence humaine reste irremplaçable. »

Faut-il accompagner les jeunes dans l’utilisation de l’IA ?

L’éducation des jeunes c’est une responsabilité collective  impliquant écoles, familles, État, et même nous, experts et acteurs de la société civile. » Pour les écoles, explique Ben Romdhane «  il faudrait intégrer l’IA dans les cours par exemple   « Comment utiliser l’IA pour rechercher des informations ? », créer des « ateliers IA » où les élèves apprennent à évaluer la qualité des réponses générées et encadrer, pas interdire : Montrer que l’IA est un outil, mais que la réflexion humaine reste essentielle. Pour les familles : il faudrait discuter avec les enfants de leur usage de l’IA (« Est-ce que tu comprends ce que l’IA te donne ? ») et limiter le temps d’écran (même pour les devoirs !).Pour l’État :il faudrait financer des programmes comme Tunisia Digital pour former élèves et enseignants et équiper les écoles en outils numériques – sinon, nous aggravons les inégalités. Sans accompagnement, l’IA sera un facteur de division. Avec, elle peut devenir un accélérateur d’égalité – à condition d’agir maintenant : la technologie doit servir l’humain, et non l’inverse. L’IA, une chance si nous la maîtrisons. C’est une opportunité majeure pour la Tunisie à condition de la maîtriser. Elle peut aggraver les inégalités si nous la laissons sans contrôle, ou les réduire si nous l’utilisons intelligemment. La balle est dans notre camp : former les enseignants (j’ai vu des résultats spectaculaires avec des programmes comme ceux de l’IFID), équiper les écoles (sans cela, nous créons une génération à deux vitesses) et sensibiliser les familles (les parents ont un rôle clé à jouer).Sinon, dans 10 ans, nous aurons une génération d’élèves divisés en deux : ceux qui savent utiliser l’IA pour apprendre et innover, et ceux qui en sont exclus. Le choix nous appartient – et c’est une responsabilité que je prends très au sérieux, que ce soit dans mes missions de conseil ou mes engagements associatifs. »

                                                Kamel BOUAOUINA

intelligence artificielle

Articles liés

Sommet arabe de l’IA : Kaïs Saïed met en garde contre les dérives de la révolution numérique

mercredi, 3 décembre, 2025,11:07

Embarquement dans l’odyssée de l’univers dystopique

mardi, 25 novembre, 2025,08:30

Entre innovation et souveraineté : la Tunisie redéfinit sa politique de santé à l’ère de l’IA

dimanche, 16 novembre, 2025,09:42
Les derniers articles
Foot
Foot

Coupe arabe – Qatar 2025 (2eJ/GrA) : la Tunisie tenue en échec par la Palestine (2-2)

jeudi, 4 décembre, 2025,18:01

La sélection tunisienne de football a concédé le nul face à son homologue palestinienne (2-2),…

Des écoles de Siliana modernisées par l’introduction de la robotique dans le cadre d’un programme européen

jeudi, 4 décembre, 2025,17:33

Une journée sans tabac organisée sur l’avenue Habib Bourguiba ce samedi 6 décembre

jeudi, 4 décembre, 2025,16:47

Ligue 2 : désignation des arbitres de la 12ème journée

jeudi, 4 décembre, 2025,16:22

Le ministère de l’Éducation remporte le Prix arabe de l’excellence gouvernementale dans le secteur éducatif

jeudi, 4 décembre, 2025,15:52
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
———————————————–

Délégataire: MOHAMED BEN SALEM

———————————————–

Journal électronique
Édité par Dar Assabah
Siége : Bd. Mohamed Bouazizi El Menzah
Téléphone  : 71 238 222 (lignes Groupées)
Fax : 71 752 527

Facebook Twitter Instagram YouTube
© 2025      Le temps ALL RIGHT RESERVED

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.