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Accueil » INS : Emigration de 156 mille jeunes Tunisiens durant les cinq dernières années
SOCIETE vendredi, 3 octobre, 2025,10:085 Mins Read

INS : Emigration de 156 mille jeunes Tunisiens durant les cinq dernières années

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Les chiffres illustrent  des magmas existentiels au sein de la jeune population. Face à une économie en difficulté et un chômage exponentiel, près d’un Tunisien sur deux (46%) envisage de quitter son pays, de manière légale ou même en clandestin, révèle une étude publiée récemment.  En revanche, selon l’INS, ils sont plus de 156 mille jeunes Tunisiens à avoir choisi d’émigrer pendant les cinq dernières années.

La migration des jeunes Tunisiens est un phénomène complexe, motivé par le manque d’opportunités socio-économiques et la recherche d’une vie meilleure en Europe. Mais ce n’est pas un phénomène nouveau. Le désir d’émigration est particulièrement marqué chez les jeunes des villes, moins diplômés, mais il touche aussi de plus en plus les classes moyennes et les personnes diplômées. Les enjeux incluent la précarité économique, ainsi que d’autres facteurs qui ne manquent pas de surprendre (violence, exclusion sociale, rôle des réseaux de passeurs et de la société civile). 

Deux chiffres publiés lundi par l’Institut national de la statistique (INS) sur les résultats du recensement général de la population et de l’habitat de 2024 interpellent : entre 2019 et 2024, 156 497 jeunes Tunisiens ont migré à l’étranger, contre 65 927 seulement sur la période 2010–2014. La hausse observée (+137%, soit près de 90 570 jeunes supplémentaires) est statistiquement significative et appelle une lecture approfondie. En moyenne annuelle, le flux a quasiment doublé, signe d’un malaise socio-économique persistant : chômage élevé des jeunes, précarité des diplômés, inflation et manque de perspectives. La pandémie, suivie d’une reprise des mobilités, a amplifié le phénomène.

Pour en saisir toute la portée, il est nécessaire d’aller au-delà des chiffres globaux. Une analyse par sexe et par tranche d’âge (15–19, 20–24, 25–29, 30–34) permettrait d’identifier les profils les plus concernés, qu’ils soient diplômés ou non. L’examen par gouvernorat révélerait les principaux bassins d’émigration, tandis que la ventilation par destination et statut migratoire (légal, irrégulier, travail, études, regroupement familial) éclairerait les canaux de départ. Une lecture temporelle annuelle mettrait en évidence les pics liés aux crises économiques ou politiques, comme ceux de 2020 et 2021.

À ces données quantitatives doivent s’ajouter des sources qualitatives : enquêtes de motivation, témoignages de jeunes, rôle des réseaux de passeurs, implication de la société civile et des consulats. Enfin, il convient de vérifier la méthodologie du RGPH pour assurer la comparabilité entre les périodes et préciser qui est compté comme «migrant».

Toutefois, il est évident que ce taux a plus que doublé depuis 2011, année de la révolution tunisienne qui a conduit à la chute de Ben Ali. Il n’a depuis jamais cessé d’augmenter. Il s’agit, aussi, du pourcentage le plus élevé des quinze pays arabes au sein desquels une récente enquête a été menée, auprès de plus de 15 000 personnes. La Jordanie (42%), le Liban (38%) et le Maroc (35%) arrivent juste derrière.

Le désir d’émigrer est particulièrement présent chez les jeunes Tunisiens âgés de 18 à 29 ans. Environ 71% d’entre eux (contre 36% pour les plus de 30 ans) ont exprimé cette volonté, surtout les titulaires d’un diplôme universitaire. Pour près de neuf personnes sur dix, l’option du départ est motivée par des considérations économiques. 

Ces chiffres montrent que nos jeunes sont séduits par l’idée de quitter le pays. 46% d’entre eux, dont 50% d’hommes et 41% de femmes, le confient. Cette idée paraît plus attrayante chez les habitants des villes (51%) que chez les ruraux (30%). Elle est également plus manifeste chez les jeunes moins diplômés (50%) que chez ceux ayant un niveau d’instruction élevé (42%).

La destination la plus citée par les jeunes désirant émigrer est l’Europe. 63% d’entre eux espèrent s’installer dans un pays européen. Ce taux est plus important chez les moins âgés (70%), les moins instruits (78%) et les habitants des petites villes (71%).

Rester pour relever le défi

A l’évidence, quitter son pays est une décision très difficile à prendre qui peut être motivée par de nombreuses raisons différentes, ce qui veut dire qu’elle dépend des circonstances personnelles et des priorités de chaque individu afin d’améliorer sa condition matérielle et sociale. Plusieurs questions doivent être posées pour mieux comprendre les raisons qui poussent à migrer.

Est-ce la crise économique qui dure et qui frappe de chômage et de désœuvrement la frange la plus fragile de notre société, la jeunesse ?

Est-ce les mutations sociétales et politiques que connaît notre pays et qui se succèdent depuis plus d’une décennie et dont les jeunes ne voient pas le bout ?

Est-ce l’environnement empreint de lourdeurs bureaucratiques et la dissémination du fléau de la corruption à tous les étages qui font peur aux nouvelles générations ?

Beaucoup de jeunes pourtant désirent rester en Tunisie, se battre chez eux, évoluer dans le contexte de leur pays malgré toutes les difficultés et les contraintes.

Il serait judicieux de connaître les raisons profondes du désir de départ à l’étranger, les motivations réelles des jeunes et les facteurs qui favorisent l’attrait de l’ailleurs. Mais aussi pour ceux qui n’y pensent pas, ou qui n’ont pas l’intention de partir.

Aujourd’hui, les chiffres sont là pour nous rappeler que notre pays doit encore faire plus pour retenir ses jeunes et surtout l’important nombre de nos hautes compétences, en majorité des ingénieurs et des médecins, formées chez nous au prix fort pour aller exercer ailleurs. Il faut se poser ces mêmes questions, mais il faut également savoir retenir, convaincre et réconforter ces jeunes pour le bien du pays. Il y a néanmoins un élément  qu’il faut tenir en considération : aussitôt partis exercer en France, beaucoup de jeunes médecins manifestent le désir de rentrer au bercail.

Kamel ZAIEM

 

fuite des cerveaux ingénieur Tunisiens de l’étranger

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