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Accueil » Environnement : Péril sur l’île de Kerkennah et d’autres villes côtières 
Environnement vendredi, 10 octobre, 2025,15:455 Mins Read

Environnement : Péril sur l’île de Kerkennah et d’autres villes côtières 

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Kerkennah pourrait être la première île de la Méditerranée à être submergée par les eaux en raison du changement climatique. C’est ce que révèlent des experts tunisiens et des études internationales et ce phénomène risque de toucher, également, plusieurs autres régions côtières du pays…

Il faut revenir aux caractéristiques de cet archipel pour comprendre ce qui se passe et ce qui risque de se passer dans quelques décennies.

L’île de Kerkennah est plate comme un tapis. La majeure partie de l’archipel se situe à moins de cinq mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui rend ce phénomène très possible. Elle risque d’être, dans un futur pas très lointain, entièrement submergée, si les prévisions se confirment.

 Kerkennah pourrait être la première île de la Méditerranée à être engloutie en raison de ces caractéristiques mais également et surtout, à cause du réchauffement climatique qui touche quasiment toutes les régions du monde.

D’après des études des Nations unies et de la « Coastline Protection and Restoration Agency», le niveau de la mer Méditerranée monte particulièrement rapidement. Kerkennah est la zone la plus concernée : déjà en 2030, de grandes parties de l’île pourraient se retrouver sous l’eau. Un signe précurseur de cette «catastrophe» a eu lieu en novembre 2022 : des vents forts ont poussé la mer par-dessus les digues jusque dans les maisons, les champs et les rues. Les habitants de Kerkennah n’avaient encore jamais vu la mer monter aussi haut. Depuis, de nombreux murs de maisons présentent deux couleurs : gris jusqu’à la hauteur des hanches et blanc au-dessus de ce niveau. Une sorte de mosaïque naturelle.

Il faut agir en conséquence

Parmi les experts en la matière, Hamdi Hached, un spécialiste en climatologie, vient de tirer la sonnette d’alarme concernant la situation environnementale de l’archipel de Kerkennah. Il estime que tous les éléments de la menace climatique y sont réunis et que l’île est confrontée à une série de défis majeurs liés aux changements climatiques : élévation du niveau de la mer, raréfaction des ressources hydriques, sécheresse, hausse inhabituelle des températures et de l’humidité, déficit pluviométrique, inondations, érosion côtière, salinisation des sols et avancée de la mer sur la terre ferme.

Ces phénomènes, avertit-il, mettent en péril plusieurs espèces marines, des oiseaux et des poissons, menacés d’extinction, tandis que d’autres espèces nouvelles vont apparaître. Et pas que, puisque le couvert végétal et forestier subit également de lourds dommages, tout comme la pêche traditionnelle et les pratiques agricoles durables, entraînant une baisse de la productivité économique. De même, il met aussi en garde contre l’érosion du patrimoine immatériel lié à l’écosystème naturel de l’île et la perte progressive de la culture maritime basée sur la pêche.

L’expert estime que l’adaptation à cette situation nécessitera beaucoup de temps, de moyens techniques et de ressources financières. Il n’exclut pas la possible disparition de plus de 60% des îles de Kerkennah d’ici 2100 en raison des effets du changement climatique, si on n’intervient pas dès à présent. C’est que la réussite du processus d’adaptation à ce phénomène dépendra de l’engagement de l’Etat, notamment par l’allocation de budgets destinés à la protection des zones habitées et à l’atténuation des impacts du dérèglement climatique dans cette région.

Intervenant en marge de l’ouverture d’un atelier international organisé à Kerkennah sous le thème «Protégeons le patrimoine de Kerkennah face aux changements climatiques», Hached a mis l’accent sur ce qui doit être fait à tous les niveaux, notamment le fait d’accepter cette réalité qui semble de plus en plus probable. Il estime que les habitants devront s’adapter aux transformations environnementales et revoir leur rapport aux ressources, notamment dans le domaine de la pêche, dont le rythme et les méthodes connaîtront d’importants bouleversements.

Et il n’y a pas que Kerkennah !

Selon ce même expert, Kerkennah ne sera pas la seule région touchée par ce phénomène puisque d’autres zones sont également, sinon encore plus, menacées. Ce sont les régions situées  sur la rive nord, le long du littoral allant de Kalaât el-Andalous à Gammarth, ainsi que les régions environnantes de la sabkha d’Ariana. Des parties de la banlieue sud, à l’instar de Hammam Chatt, Borj Cedria et Soliman, pourraient également être mêlées à terme à ce mouvement des eaux.

En dehors du Grand Tunis, d’autres régions risquent de subir les effets de la montée des eaux, notamment certaines plages de Sfax et la partie ouest de l’île de Djerba.

Concernant les délais possibles d’élévation des eaux, l’expert souligne qu’il s’agit d’une crise silencieuse et progressive : l’avancée de la mer ne se produira pas brutalement mais par étapes. Les projections varient entre 2050 et 2100, selon l’évolution des facteurs climatiques.

Sollicité pour indiquer ce qu’il faut faire d’urgence, Hamdi Hached estime indispensable de tirer profit des résultats de la recherche scientifique et de les traduire en actions concrètes, tout en recherchant des financements climatiques auprès de fonds internationaux pour soutenir les efforts d’adaptation. 

Il cite, entre autres, la nécessité de protéger les côtes par des aménagements limitant temporairement l’avancée des eaux, l’investissement massif dans les énergies renouvelables et la mise en place d’un modèle agricole alternatif capable de résister aux bouleversements climatiques. En parallèle, il va falloir en parler davantage avec les habitants de l’archipel car se limiter aux discours trop optimistes ne mène à rien face à un danger réel que toutes les études ont révélé.

Kamel ZAIEM

 

changements climatiques eau environnement Kerkennah

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