Le Temps News
  • NATION
    • Politique
    • Justice
    • Corps de métiers
    • Communes/ Collectivités locales
    • Organisations nationales
  • SANTE
    • Le point sur la pandémie
    • Bien être
    • Structures hospitalières
  • SOCIETE
    • Consommation
    • Eau
    • Enseignement
    • Médias
    • Environnement
    • Météo
    • Faits divers
    • Services
    • Sciences et technique
  • ECONOMIA
    • Agriculture
    • Autos
    • Chambres de commerce
    • Conjoncture
    • Echos
    • Entreprises
    • Finances/ Banques
    • La Bourse au quotidien
    • Industrie
  • Sports
    • Foot
    • Volley-ball
    • Basket-ball
    • Hand-ball
    • Tennis
    • Turf
    • Handisports
    • Arbitrage
    • La vie des clubs
  • CULTURA
    • Musique
    • Cinéma
    • Théâtre
    • Arts plastiques
    • Littérature
    • Patrimoine
    • Spectacles
    • Agenda culturel
    • Réflexion
  • SUCCESS STORY
  • BLOGS
    • Post ‘It
    • Postillons
  • SOCIETE CIVILE
    • Les associations
    • Think Tank
  • LIFESTYLE
    • Loisirs
    • Tendances
  • VIDEOS
Erreur, pas de jeu d’identité publicitaire! Vérifiez votre syntaxe!
Facebook Twitter Instagram
Facebook Twitter Instagram YouTube
Le Temps News
Abonnez-vous
  • NATION
    • Politique
    • Justice
    • Corps de métiers
    • Communes/ Collectivités locales
    • Organisations nationales
  • SANTE
    • Le point sur la pandémie
    • Bien être
    • Structures hospitalières
  • SOCIETE
    • Consommation
    • Eau
    • Enseignement
    • Médias
    • Environnement
    • Météo
    • Faits divers
    • Services
    • Sciences et technique
  • ECONOMIA
    • Agriculture
    • Autos
    • Chambres de commerce
    • Conjoncture
    • Echos
    • Entreprises
    • Finances/ Banques
    • La Bourse au quotidien
    • Industrie
  • Sports
    • Foot
    • Volley-ball
    • Basket-ball
    • Hand-ball
    • Tennis
    • Turf
    • Handisports
    • Arbitrage
    • La vie des clubs
  • CULTURA
    • Musique
    • Cinéma
    • Théâtre
    • Arts plastiques
    • Littérature
    • Patrimoine
    • Spectacles
    • Agenda culturel
    • Réflexion
  • SUCCESS STORY
  • BLOGS
    • Post ‘It
    • Postillons
  • SOCIETE CIVILE
    • Les associations
    • Think Tank
  • LIFESTYLE
    • Loisirs
    • Tendances
  • VIDEOS
Le Temps News
Accueil » Le droit international au tombeau des consciences
tribunes lundi, 13 octobre, 2025,15:167 Mins Read

Le droit international au tombeau des consciences

Partager
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

 Par Jamel BENJEMIA

Alors que Gaza, calcinée et martyrisée, s’apprête à respirer enfin à l’aube d’un cessez-le-feu, la ville se dresse comme un symbole : la loi du plus fort ne peut vaincre une volonté farouche et noble. Au cœur de ce drame, un débat à distance s’est noué entre la désillusion du professeur libanais Camille Habib et la foi tenace du professeur tunisien Slim Laghmani. De leur échange silencieux jaillit une même question, grave et universelle : l’humanité croit-elle encore en la justice ?   

Il fut un temps où les juristes enseignaient le droit international comme on transmet une foi. Ils y voyaient le dernier rempart contre la barbarie, la promesse d’un ordre né des cendres de la Seconde Guerre mondiale. Dans un message devenu viral, le professeur libanais Camille Habib demande pardon à ses étudiants d’avoir cru à la force du droit face à la force brute. « Après les crimes sionistes à Gaza, écrit-il, il n’est plus besoin d’enseigner le droit international ni le droit humanitaire : la logique de la force règne sur le monde. »

Cette confession dresse le constat d’un effondrement moral. Le droit, réduit à un rituel sans foi, flotte désormais comme un drapeau en berne sur les ruines d’une conscience universelle.
À Gaza, les hôpitaux sont bombardés, les civils abattus, la famine orchestrée, et l’indifférence se fait crime. Le Conseil de sécurité s’abrite derrière le veto de Washington ; les chancelleries invoquent la prudence diplomatique. Le droit international, censé protéger la vie, se dissout dans le langage de la convenance.

La flottille du courage

La flottille Soumoud s’était élancée vers Gaza comme un fragile cortège d’espérance. À son bord, des vivres, des médicaments, des visages venus de partout pour rappeler au monde qu’il existe encore des hommes capables de tendre la main plutôt que le poing.
Dans les eaux internationales, loin de toute juridiction israélienne, ces navires humanitaires ont été arraisonnés. L’acte, lourd de symboles, nie jusqu’au droit de la mer. Intercepter un navire civil dans des eaux neutres revient à suspendre la loi commune et à proclamer le règne exclusif de la force.

Un tel geste n’est pas sans précédent. Le 22 octobre 1956, un avion DC-3 d’Air Atlas-Air Maroc, transportant les dirigeants du Front de libération nationale algérien (FLN) : Ahmed Ben Bella, Mohamed Boudiaf, Hocine Aït Ahmed, Mostefa Lacheraf et Mohamed Khider, fut détourné par la France alors qu’il se rendait de Rabat à Tunis. Cet acte de piraterie aérienne souleva un tollé international. À l’époque, Alain Savary, ministre d’État chargé des Affaires tunisiennes et marocaines, et son chef de cabinet Claude Cheysson, futur ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand, démissionnèrent pour ne pas cautionner une décision contraire à l’éthique et au droit. Ce fut un moment rare où la morale pesa plus lourd que la raison d’État.

Soixante-neuf ans plus tard, le contraste frappe. Quand Israël intercepte la flottille Soumoud dans les eaux internationales, aucune voix occidentale ne s’élève avec la même fermeté. Les chancelleries hésitent, les médias relativisent, les consciences se taisent. Ce silence, plus assourdissant que le vacarme des bombes, marque la véritable faillite du droit.
Autrefois, un ministre d’État pouvait sacrifier son poste pour sauver l’honneur d’un principe. Aujourd’hui, la diplomatie préfère ménager l’allié plutôt que défendre la règle.

La mer, qui fut jadis le territoire du droit universel, devient le théâtre du renoncement. La flottille Soumoud, confisquée dans les eaux internationales, symbolise cette époque où la solidarité se fait interdire de navigation et où la compassion devient suspecte.
Le droit, lui, demeure sur la rive, impuissant mais vivant, témoin muet d’une humanité qui oublie sa propre charte. Cette charte, le représentant de l’État sioniste à l’ONU l’a passée à la broyeuse, le 10 mai 2024, au cœur même de la tribune des Nations Unies, sans que ce geste ne provoque ni émoi ni sanction.
Ce jour-là, plus qu’un document, on a détruit une idée du monde.
Le droit international n’a pas seulement été bafoué ; il a été humilié, piétiné sous les regards impassibles d’une assemblée devenue sourde à sa propre vocation.

Le miroir du professeur Laghmani

Face à la désillusion du libanais Camille Habib, le professeur tunisien Slim Laghmani a posé une question simple et terrible : « Avons-nous encore besoin du droit international ? » 
Sa réponse tient dans une conviction : l’humanité ne peut pas respirer sans le droit.
Chaque violation en révèle la fragilité, mais aussi la nécessité. Le droit subsiste parce qu’il inscrit la faute, parce qu’il garde la mémoire de ce qui fut trahi. Il ne protège pas toujours, mais il témoigne. Et ce témoignage finit par s’imposer à l’histoire.
Laghmani voit dans l’enseignement du droit une forme de résistance. Enseigner, c’est transmettre la trace du sens ; c’est refuser la domestication de la conscience. Le droit international n’est pas mort, il saigne encore, et c’est dans cette blessure que demeure sa vérité.

L’étoffe sélective

Le droit international ressemble à une étoffe qu’on étend pour juger les nations du Sud et qu’on replie lorsqu’il s’agit du Nord. L’Occident, si prompt à dénoncer les violations lointaines, ferme les yeux devant celles de ses alliés.
La Cour pénale internationale ploie sous les pressions politiques, et ses juges subissent des intimidations insupportables. Washington brandit le veto comme un talisman. Londres s’abrite derrière ses alliances. Paris invoque la complexité du contexte.
Sous ces convenances feutrées se cache la décadence des valeurs universelles. Le droit cesse d’être un horizon commun pour devenir un instrument de domination. On ne juge plus selon la gravité du crime, mais selon la nationalité du coupable.

Dans cette géométrie variable, le Sud demeure accusé d’imperfection tandis que le Nord s’exempte de tout examen. Le déséquilibre n’est plus accidentel ; il devient doctrine. Et de ce déséquilibre naît un ressentiment qui, un jour, se transformera en révolte.

Le tribunal du silence

Les nations du Sud observent avec une lassitude froide, comme si l’indignation elle-même s’était épuisée. Leurs plaintes s’accumulent dans les tiroirs des organisations internationales, ces cimetières administratifs où s’ensevelissent les espérances.
Mais rien ne s’efface. La mémoire veille, patiente, prête à ressurgir dans les voix des peuples.
Car le droit international n’est pas qu’une architecture juridique ; il est la conscience mise en forme. Le violer, c’est détruire un langage commun. Et sans ce langage, l’humanité s’éparpille dans le vacarme des intérêts.
Le monde qui laisse mourir Gaza prépare sa propre cécité morale. Chaque bombe qui tombe sur un enfant efface un peu plus la croyance dans l’universalité des droits.

La fidélité au droit

Les voix de Camille Habib et de Slim Laghmani se répondent à distance. L’une incarne la douleur du désaveu, l’autre la persévérance du devoir. Ensemble, elles tracent la ligne d’un même combat : sauver l’idée de justice du naufrage des puissants.
Le droit international n’a pas besoin de certitudes, mais de fidélité.
Enseigner, écrire, dénoncer : voilà les formes de résistance qui maintiennent la flamme.
Chaque article, chaque convention, chaque jugement en suspens constitue une parcelle de mémoire collective. Le droit n’a pas de drapeaux ; il n’a que des consciences.

Le réveil des consciences

Des amphithéâtres du Liban à ceux de Tunis s’élève une même parole de fidélité. Elle affirme que le droit international appartient à l’humanité entière, à ceux qui persistent à croire en la dignité des vivants et refusent de laisser la justice devenir le privilège des puissants.
La décadence des valeurs universelles commence lorsqu’on renonce à nommer le crime. Nommer, c’est déjà résister. Écrire, c’est transmettre. Enseigner, c’est continuer à croire que le monde peut encore être sauvé par la parole du droit.

Qu’un professeur désabusé s’excuse et qu’un autre lui réponde : cette correspondance devient un acte de foi dans l’intelligence du juste. Le droit ne triomphe pas, mais il demeure. Tant qu’il persiste, l’humanité conserve un visage.

droit international État de Palestine Flottille Soumoud Génocide à Gaza

Articles liés

À la FAO, la Tunisie demande une refonte des mécanismes d’aide et une action rapide à Gaza

jeudi, 4 décembre, 2025,14:08

Le comité Soumoud annonce la remise des dons non acheminés au Croissant-Rouge tunisien

lundi, 27 octobre, 2025,13:04

L’empathie à géométrie variable…

vendredi, 17 octobre, 2025,13:51
Les derniers articles
Foot
Foot

Coupe arabe – Qatar 2025 (2eJ/GrA) : la Tunisie tenue en échec par la Palestine (2-2)

jeudi, 4 décembre, 2025,18:01

La sélection tunisienne de football a concédé le nul face à son homologue palestinienne (2-2),…

Des écoles de Siliana modernisées par l’introduction de la robotique dans le cadre d’un programme européen

jeudi, 4 décembre, 2025,17:33

Une journée sans tabac organisée sur l’avenue Habib Bourguiba ce samedi 6 décembre

jeudi, 4 décembre, 2025,16:47

Ligue 2 : désignation des arbitres de la 12ème journée

jeudi, 4 décembre, 2025,16:22

Le ministère de l’Éducation remporte le Prix arabe de l’excellence gouvernementale dans le secteur éducatif

jeudi, 4 décembre, 2025,15:52
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
———————————————–

Délégataire: MOHAMED BEN SALEM

———————————————–

Journal électronique
Édité par Dar Assabah
Siége : Bd. Mohamed Bouazizi El Menzah
Téléphone  : 71 238 222 (lignes Groupées)
Fax : 71 752 527

Facebook Twitter Instagram YouTube
© 2025      Le temps ALL RIGHT RESERVED

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.