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Accueil » Violence en milieu scolaire : la loi du talion règne en maître dans les mots et dans les actes
SOCIETE mardi, 14 octobre, 2025,09:425 Mins Read

Violence en milieu scolaire : la loi du talion règne en maître dans les mots et dans les actes

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Quatre élèves ont été hospitalisés et six autres âgés de 16 à 18 ans ont été placés en garde à vue à l’issue d’une bagarre à l’arme blanche dans l’enceinte d’un lycée secondaire à Ras Jebel (gouvernorat de Bizerte). Cet incident intervient quelques jours seulement après des actes de violences semblables survenus durant les deux premières semaines de l’année scolaire 2025/2026 à Sidi Hassine, où un élève a failli amputer le bras de l’un de ses pairs, à Ibn Rachiq, où un élève a agressé un enseignant au couteau, à Ghardimaou lorsqu’une mère s’est immolée par le feu dans la cour d’un lycée suite au transfert de sa fille vers un autre lycée et dans plusieurs autres régions.

La violence n’est pas un phénomène nouveau dans nos établissements scolaires, mais elle a pris une grande ampleur ces dernières années en ce qui concerne la fréquence, mais aussi la gravité des actes et des paroles. Selon les données du département des études, de la planification et des systèmes d’information au ministère de l’Éducation, entre 13 000 et 21 000 cas de violence sont enregistrés chaque année dans les établissements éducatifs, en particulier dans les collèges et les lycées secondaires.

« Il s’agit de chiffres extraordinairement élevés, qui témoignent d’une normalisation de la violence dans le milieu scolaire et d’un malaise profond au niveau de l’école publique », s’alarme la secrétaire générale adjointe de la fédération de l’enseignement secondaire, Jouda Dahmen.

D’après des statistiques fournies par la Direction générale de la prévention sociale rattachée à la police judiciaire, les actes de violence qui surviennent dans les établissements éducatifs prennent plusieurs formes : violences physiques (69%), violences verbales et psychologiques (28%) et violences sexuelles (3%). Les élèves arrivent en tête de liste des auteurs de ces actes de violences avec 63% du total des agressions, tandis que les enseignants occupent le bas du tableau avec 1% seulement.

La violence physique, psychologique et verbale dont les éducateurs sont victimes sur leur lieu de travail a des conséquences négatives importantes sur leur santé mentale et leur rendement professionnel à cause de l’exposition à des niveaux de stress élevé, à des problèmes d’estime de soi et à des symptômes dépressifs. En novembre 2024, un enseignant d’éducation islamique au collège Ibn Charaf de Chebba (gouvernorat de Mahdia) est décédé après s’être immolé par le feu à son domicile. Ce drame serait lié à une campagne de harcèlement menée par certains de ses élèves, selon des sources judiciaires et des membres de la communauté éducative.

La hausse des actes de violences de tous les genres a également un impact négatif sur le climat scolaire, puisqu’elle crée un environnement de peur et d’insécurité qui peut nuire à l’apprentissage des élèves, aux capacités professionnelles des enseignants et à collaboration entre les membres du personnel éducatif.

Plusieurs pistes d’action

La recrudescence de la violence en milieu scolaire représente un phénomène complexe qui s’explique par plusieurs facteurs interdépendants. Il s’agit d’abord du résultat normal de la violence domestique, qui crée un terreau fertile pour le développement de comportements agressifs chez les enfants. Selon l’UNICEF, plus de 80% des enfants subissent des violences au sein de leur famille. Le manque de dialogue entre parents et enfants, ou bien l’absence de soutien éducatif dans le foyer, contribue aussi à la frustration, au sentiment de stress ou d’être incompris. De même, l’environnement social au sens large, qui se caractérise par des inégalités, des taux de chômage élevés, une marginalisation de certaines régions et des pressions économiques, permet l’émergence d’un sentiment d’abandon social ou d’impuissance, qui alimente les actes violents.

Certains autres facteurs sont liés à l’école elle-même, comme la surcharge des classes, les infrastructures insuffisantes ou vétustes, les espaces récréatifs peu nombreux ou mal sécurisés pou encore le manque de soutien psychologique et de médiation dans les établissements.

« De nombreux établissements éducatifs manquent cruellement de personnel chargé de la gestion de la discipline dans les cours et de la sécurisation des divers espaces scolaires », explique Jouda Dahmen, rappelant qu’il n’y a pas non plus  de dispositifs permettant de détecter les élèves en difficulté ou de gérer les conflits avant qu’ils ne s’intensifient.

A cela s’ajoutent le déficit de formation des enseignants en matière de gestion de la discipline et de communication non-violente, les influences externes propagées par les médias ou les réseaux sociaux qui reproduisent des modèles de comportement violents et l’absence d’une stratégie nationale claire de prévention des actes violents.

Les experts estiment que plusieurs mesures doivent être prises sur plusieurs fronts, simultanément, pour freiner la propagation de la violence en milieu scolaire. Il s’agit notamment du lancement d’un programme d’éducation à la citoyenneté dans les écoles développant le respect, la tolérance, l’empathie, la résolution pacifique des conflits, de la formation des enseignants dans les domaines de la psychologie de l’adolescent et de la sensibilisation des parents sur l’intérêt modes éducatifs alternatifs à la punition corporelle ou verbale.

Les établissements éducatifs ont également plus que jamais besoin des services de soutien psychologique et de médiation (visites de psychologues, pédopsychiatres, assistants sociaux, etc.) et de classes moins nombreuses pour faciliter les interventions individuelles, ainsi que de l’intensification des espaces d’expression (clubs de sport, activités extrascolaires artistiques) qui permettent aux élèves de développer leur identité, de canaliser leur énergie, de se sentir valorisés.

Et last but not least, une collaboration étroite avec les acteurs de la société civile, comme les associations de protection de l’enfance et les ONG spécialisées dans la prévention de la violence, est nécessaire. D’autant plus que le phénomène reflète des tensions sociales plus larges, des difficultés structurelles du système éducatif, et des déficits dans l’accompagnement psychologique et familial de l’enfant. 

Walid KHEFIFI

 

 

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