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Accueil » Fête de l’Evacuation : pour la Nation et la souveraineté et contre l’oubli
NATION mercredi, 15 octobre, 2025,15:435 Mins Read

Fête de l’Evacuation : pour la Nation et la souveraineté et contre l’oubli

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Qui parmi les jeunes d’aujourd’hui sait ce que symbolise au juste la date du 15 octobre, à part qu’il s’agit d’une fête nationale ? Cette méconnaissance n’est pas un hasard. Elle résulte d’une stratégie d’effacement progressif de l’histoire, menée auparavant par certains gouvernants qui, au fil des décennies, ont choisi de mettre en avant ou de marginaliser certains événements selon leurs intérêts politiques et leur vision du pouvoir.

C’est d’ailleurs pour cette raison que, jusqu’en 1987, le 15 octobre 1963, date marquant la fin de la présence militaire française en Tunisie, était célébré avec fierté. Il symbolisait l’aboutissement d’un long combat pour la souveraineté nationale, notamment après la guerre de Bizerte de 1961, durant laquelle des centaines de Tunisiens ont sacrifié leur vie. Or, après le 7 novembre 1987, le régime a progressivement inversé la hiérarchie mémorielle. La guerre de Bizerte (1961) fut mise en avant, tandis que la date du 15 octobre 1963, qui en est pourtant la conséquence directe, fut reléguée au second plan.

Ainsi, pendant près de 25 ans, la fête de l’évacuation a été célébrée sans véritable contenu historique, sans pédagogie, sans transmission aux nouvelles générations.  Car le 15 octobre marque bien plus qu’une cérémonie officielle. C’est l’achèvement de la lutte pour l’indépendance totale. Comme le rappelait Ibn Khaldoun dans ses Prolégomènes, « l’histoire ne doit pas se limiter à rapporter des faits, mais analyser les contextes politiques, les mœurs sociales et les rapports de force ». Or, les intérêts partisans et opportunistes de l’ancien régime et les « artisans » de la décennie noire ont empêché une présentation objective des événements ayant conduit à l’évacuation.

L’élan patriotique toujours présent

Car ceux qui ont sacrifié leur sang et leur vie durant la guerre de Bizerte, n’avaient d’autres buts que l’intérêt du pays. Ils étaient mus par leur seul élan patriotique qui les a incités à une guerre dans laquelle ils savaient à l’avance qu’ils étaient les plus faibles, n’ayant ni bombes ni armes sophistiquées ni même suffisamment de munitions. Ce fut par leur seule détermination et leur seul courage qu’ils ont affronté les soldats français, tout en étant conscients de l’inégalité des rapports de force avec eux.  Abstraction faite de l’analyse des attitudes des deux présidents, le leader Bourguiba et le général Charles de Gaulles, qui étaient selon certains analystes, dictées par des conditions d’opportunités, la guerre de Bizerte a été celle de l’évacuation qui se réalisa après trois ans de différends et de tensions.

La France n’évacuera la base de Bizerte qu’en 1963. Si le bilan de cette guerre  a donné à certains historiens le sentiment d’un gâchis, pour d’autres, c’est l’élan  patriotique  qu’il faut retenir et qui est resté le même que celui dont les Tunisiens avaient fait preuve  en 1881 lors de l’attaque militaire par l’occupant dans le sud tunisien et au cours de laquelle des militants tels que Ali Ben Khalifa ou Ali Ben Ammar se sont battus  avec courage, contre les troupes de l’occupant qui ont pénétré en Tunisie par le Nord, en avril 1881, soit un mois après la signature de la fameuse convention du Bardo par le Bey.

La souveraineté nationale arrachée au prix du sang et du courage

Le président Kaïs Saïed n’a jamais manqué, à chaque commémoration de la fête de l’évacuation, de rencontrer les anciens combattants et de raviver avec eux un pan essentiel de l’histoire nationale à savoir la lutte pour l’indépendance et la bataille de Bizerte. Dès son arrivée à la tête de l’État, il avait déclaré : « Nous garderons à jamais en mémoire les martyrs et n’oublierons pas le massacre commis en juillet 1961, qui a coûté la vie à des milliers de martyrs désarmés. » Il avait également affirmé avec force que « la Tunisie restera indépendante pour l’éternité et chaque parcelle du territoire national sera toujours sous l’entière et pleine souveraineté tunisienne. ».

Ce message va bien au-delà d’une simple commémoration symbolique. Il rappelle que la souveraineté nationale a été arrachée au prix du sang et du courage, et qu’elle doit être défendue par toutes les générations. C’est précisément cet esprit qu’il faut transmettre aux jeunes, en établissant un lien de continuité entre les héros de 1961 et tous ceux qui, avant ou après, ont payé de leur vie la défense de la liberté et de la dignité nationale : Farhat Hached en 1952, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi en 2013, ainsi que tous les militants anonymes qui ont résisté à l’injustice.  C’est parce que la souveraineté n’est pas seulement une victoire militaire du passé : c’est un héritage vivant et une responsabilité collective pour l’avenir.

Raviver la conscience historique : une nécessité patriotique

Ainsi, redonner tout son sens au 15 octobre n’est pas seulement un devoir de mémoire, c’est un acte de fidélité envers ceux qui se sont sacrifiés pour la souveraineté du pays. Pendant trop longtemps, cette date a été célébrée de manière formelle, vidée de sa profondeur historique, au gré des agendas politiques. Or, l’évacuation de 1963 n’est pas un simple épisode du passé : elle représente l’aboutissement d’un combat national où le courage d’un peuple a triomphé malgré l’inégalité des forces. Aujourd’hui, à l’heure où la Tunisie cherche à reconstruire sa cohésion et à affirmer sa souveraineté, raviver la conscience historique du 15 octobre devient une nécessité civique et patriotique. Transmettre cette mémoire aux jeunes générations, l’intégrer dans l’éducation, la commémorer avec dignité et vérité, c’est honorer les martyrs d’hier et renforcer la nation de demain.

Ahmed NEMLAGHI

 

Bizerte Fête de l'Evacuation

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