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Accueil » Mendicité en Tunisie : un phénomène en expansion et de plus en plus organisé
SOCIETE mercredi, 5 novembre, 2025,09:025 Mins Read

Mendicité en Tunisie : un phénomène en expansion et de plus en plus organisé

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A longueur de journée, les rues, les gares, les cafés, les mosquées, les marchés et même les intersections sont envahis par une multitude de mendiants (enfants en bas âge, femmes, vieillards) qui sont là à guetter les passants pour demander l’aumône. 

Ils sont tellement nombreux qu’on n’arrive pas à distinguer qui a vraiment besoin d’aide et qui n’en a pas besoin, surtout que certains d’entre eux usent d’astuces pour se faire prendre pour des débiles mentaux ou des handicapés afin d’apitoyer les gens sur leur sort. Est-ce la pauvreté qui crée tout ce monde de mendiants qui font de cette pratique leur seul moyen de subsistance ou bien est-ce que la mendicité est devenue pour certains un «métier» qui rapporte gros ?

Et dire que ces dernières années, des Africains subsahariens viennent s’ajouter à la bande des mendiants autochtones. Ces Noirs africains, installés ou de passage en Tunisie, font de la mendicité une activité quotidienne, ayant occupé des endroits stratégiques à Tunis et dans les quartiers des banlieues nord et sud. D’ailleurs, beaucoup d’endroits névralgiques sont devenus la chasse gardée des Noirs africains, déjà évacués par les mendiants tunisiens pour le compte de ces nombreux Africains.

La mendicité, qui semble avoir sensiblement diminué dans nos contrées suite aux programmes de développement et d’aide aux familles pauvres des zones dites d’ombre, refait généralement surface pendant les grandes occasions (Ramadan, les deux Aïds, les vacances scolaires…). 

Une activité lucrative

Mais, elle devient un phénomène social récurrent, étant présente et visible dans plusieurs artères de nos villes. Quand on voit cette multitude de petits enfants (filles et garçons) en âge de scolarité réduits à la mendicité, sillonnant les rues de la capitale ou des grandes villes pour supplier piétons et automobilistes de leur donner quelques sous, cela montre qu’il s’agit d’une activité bien organisée et que derrière ces petits mendiants, il y a certainement un chef qui dirige les opérations, tant qu’il s’agit d’une «entreprise» lucrative. En effet, il arrive que ces petits mendiants travaillent pour le compte de parents oisifs ou d’autres profiteurs sans scrupules qui exploitent ces petits enfants innocents du matin au soir pour se faire remplir les poches en leur accordant en fin de journée une part très infime du profit. Pourtant, il y a des familles nécessiteuses mais qui n’osent pas envoyer leurs enfants sur les trottoirs tendre leurs mains aux passants pour demander la charité. Il y a également des mères pauvres et des veuves qui refusent de mendier et qui sont obligées de travailler n’importe quoi pour subvenir aux besoins de leurs familles nombreuses sans jamais être tentées par cette mendicité humiliante et déshonorante.

Souvent, ces jeunes mendiants, travaillant sous la menace de leurs «employeurs», sont exposés à des problèmes de toutes sortes en raison de leurs courses interminables à travers les rues en quête de gens charitables (fatigue physique, risque d’insolation, risque d’accident de circulation, actes d’intimidation et de maltraitance…). A les voir courir après les gens ou s’accrocher aux voitures arrêtées aux feux, il y a lieu de se demander si ces petits malheureux savent qu’ils ont des droits, les Droits de l’Enfant, qui les prémunissent contre toute sorte d’exploitation et de servitude ! La plupart du temps, la mendicité pratiquée par ces enfants en bas âge n’est pas faite pour subvenir à des besoins urgents en nourriture (on n’a pas besoin de mendier toute la journée pour gagner le prix d’un repas !), mais il s’agit bel et bien d’une «profession» où ces mendiants veulent recevoir leur «revenu» en argent liquide. Pour arriver à leur but, ces mendiants (hommes à la force de l’âge simulant un handicap physique ou une jeune femme en haillons portant au dos un bébé) tiennent le même langage : ils vous diront toujours qu’ils viennent de quitter l’hôpital et qu’ils sont à court d’argent pour acheter des médicaments ou qu’ils veulent rentrer au bled mais n’ont pas de quoi payer le billet de transport. Mais dès qu’on se propose de leur venir en aide en voulant leur acheter ces médicaments ou ce billet, ils refusent pour la simple raison qu’ils préfèrent des pièces sonnantes et trébuchantes. Ces mendiants professionnels adoptent des méthodes diverses pour ne pas se faire reconnaître par une éventuelle connaissance rencontrée par hasard parmi la foule des gens. Ils déguisent leurs apparences, leur voix, leurs gestes ; ils changent constamment de lieux ; tantôt ils s’installent en groupe, tantôt individuellement selon l’importance des lieux et les jours de la semaine, histoire de ne pas trop attirer l’attention des autorités.

Les mendiants africains en Tunisie sont généralement des migrants subsahariens en situation précaire. Leur situation est marquée par des difficultés d’accès au logement et au travail. La plupart croient que la Tunisie n’est qu’un pays de transit pour le départ vers l’Occident, mais souvent, ils ne parviennent pas à réaliser leur rêve, se trouvant ainsi dans des conditions de vie désastreuses. On parle de plus de 4000 mendiants subsahariens dont 600 enfants, rien que dans la capitale Tunis et leur nombre pourrait s’accroître.

Ces migrants, parvenus à s’installer dans les villes, logent en groupes de jeunes ou en familles dans des quartiers populaires. Généralement, sans travail et sans-le-sou, ils sont obligés de mendier pour survivre. Ils s’éparpillent dès le matin dans les différents endroits de la ville : des femmes accompagnées de leurs gamins de deux ou trois ans ou d’un bébé accroché au dos, s’installent à même le sol devant une agence bancaire ou près d’une station de métro ou encore tout près des magasins pour «gagner leur pain». Les migrants les plus jeunes ont pour cible les automobilistes ; c’est ainsi qu’on les voit en grand nombre dans les intersections ou au niveau des feux rouges se faufiler entre les voitures, pour solliciter quelques sous. Ces migrants sont certainement dans une situation précaire et vulnérable qui les pousse à entreprendre ce «métier» que certains trouvent bien lucratif.

Hechmi KHALLADI

 

mendicité societé

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