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Accueil » La défense comme instrument de connaissance, d’éthique et de souveraineté
NATION samedi, 15 novembre, 2025,09:219 Mins Read

La défense comme instrument de connaissance, d’éthique et de souveraineté

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Par Mondher AFI

La séance parlementaire consacrée à la mission de la Défense nationale pour l’année 2026, présentée par Khaled Shili, dépasse largement le cadre des simples données chiffrées et des rapports institutionnels. Elle met en lumière une architecture de pensée politique cohérente et visionnaire qui relève de la conception du Président Kaïs Saïed. 

Loin des discours technocratiques habituels, cette approche illustre comment le Chef de l’État inscrit la défense nationale dans un projet rationnel, moral et souverain. La sécurité n’est pas seulement un mécanisme de protection contre des menaces extérieures, elle devient une science du réel, un savoir organisateur de la nation et un instrument de compréhension du monde contemporain. Cette vision réinvente la relation entre force, connaissance et responsabilité civique et offre à la Tunisie un modèle de gouvernance stratégique qui dépasse les doctrines militaires classiques.

Elle se distingue par sa capacité à intégrer les dimensions politiques, sociales et symboliques de la sécurité. La séance parlementaire révèle ainsi une philosophie où chaque décision, chaque investissement dans la défense, chaque projet technologique ou territorial est pensé en cohérence avec la souveraineté nationale et l’intérêt du citoyen. La défense cesse d’être un domaine technique et devient un lieu de réflexion sur la place de l’État dans le temps long, sur la relation entre les institutions et les citoyens, et sur l’organisation rationnelle des ressources et des compétences. La souveraineté est comprise comme processus de connaissance et de maîtrise, et non comme simple imposition de force. Elle se construit dans la lucidité, l’anticipation et la responsabilité morale.

 La sécurité comme rationalité stratégique et lucidité d’État

Dans la conception du Président Kaïs Saïed, la sécurité ne se réduit pas à la gestion de la peur ni à une réaction défensive face aux aléas internationaux. Elle s’inscrit dans une rationalité stratégique où la connaissance et l’anticipation deviennent centrales. La sécurité est un processus intellectuel et politique qui implique de prévoir, d’évaluer et de s’adapter en permanence à un environnement international caractérisé par la fluidité des alliances et l’incertitude croissante. La stabilité évoquée par le Président n’est pas un état figé, mais le résultat d’un équilibre dynamique, fruit d’une vigilance constante et d’une intégration réfléchie de la souveraineté dans la vie nationale.

Cette approche dépasse la conception traditionnelle qui identifie la souveraineté au pouvoir décisionnel dans les situations exceptionnelles. Là où Carl Schmitt voyait la souveraineté dans la capacité à trancher, Kaïs Saïed la situe dans la faculté à comprendre avant d’agir et à inscrire chaque décision dans une architecture rationnelle et morale. L’État devient ainsi un acteur capable de transformer l’exception en opportunité d’apprentissage et de maîtrise, et non simplement un moment de crise nécessitant une réaction immédiate. La souveraineté est conçue comme un processus continu de connaissance et de régulation, où la sécurité s’organise à partir de l’intelligence des phénomènes plutôt que de la seule force.

La défense nationale s’affirme comme une raison organisée, suivant une lecture foucaldienne de la gouvernementalité. Elle dépasse le simple exercice de la domination pour devenir un art de gestion de la lucidité collective. Les institutions de défense se transforment en instruments cognitifs capables d’analyser et d’anticiper les risques dans leurs dimensions historique, sociale et symbolique. La menace n’est plus perçue comme un événement militaire isolé, mais comme un phénomène complexe, émergeant des interactions économiques, culturelles et informationnelles. La défense devient ainsi un véritable laboratoire de la Raison d’État, où la planification stratégique, l’éthique et la connaissance s’articulent en un tout cohérent. Chaque décision, chaque action et chaque initiative s’inscrivent dans une logique réfléchie de maîtrise durable et de construction anticipatrice de la sécurité nationale.

Cette perspective confère à la défense nationale un rôle intellectuel et moral qui dépasse sa fonction conventionnelle. Elle devient un espace de formation de la pensée stratégique et de production de sens pour l’ensemble de la nation. La souveraineté ne se mesure plus seulement à la capacité de coercition, mais à la capacité de comprendre et d’anticiper les risques, transformant l’État en acteur pensant, capable d’inscrire son action dans une continuité historique et civique. La sécurité est ainsi érigée en discipline de connaissance, articulation entre savoir et action, et instrument de cohésion nationale.

L’armée citoyenne et le rôle intégrateur de la Défense nationale

Le Président Kaïs Saïed ne réduit pas l’institution militaire à un rôle purement défensif. Il la conçoit comme un acteur central du développement territorial et social, capable de contribuer à la cohésion nationale et à la construction citoyenne. L’armée est intégrée dans des projets agricoles, technologiques et culturels qui traduisent une philosophie d’État intégral, où chaque institution participe activement à la vie de la nation. La force militaire devient un vecteur de socialisation civique, diffusant les valeurs républicaines et inscrivant la défense dans la vie quotidienne. Chaque citoyen est ainsi appelé à devenir acteur de sécurité, contribuant à une construction collective de la souveraineté.

Dans cette perspective, la défense nationale cesse d’être un espace isolé et fermé pour devenir un instrument connecté au tissu social. L’armée participe à la vie économique, éducative et technologique du pays, transformant la puissance militaire en outil de développement. Cette vision rejoint les conceptions foucaldiennes sur la gouvernementalité, où le pouvoir ne se limite pas à la répression mais agit pour organiser les conduites, produire des comportements et renforcer les capacités collectives. La logique de défense et de développement devient un cercle vertueux où l’institution militaire contribue à la stabilité sociale et à l’émancipation collective.

Cette approche transforme également le rôle de l’État et de ses institutions dans l’imaginaire national. La sécurité n’est plus simplement une fonction technique, mais un processus intégré qui lie l’armée, la société et les citoyens dans un projet commun. L’institution militaire devient un laboratoire social où se construisent le sens, l’ordre et la responsabilité civique. Elle incarne la capacité de l’État à combiner puissance, légitimité et éthique, faisant de chaque projet de défense une étape de consolidation de la souveraineté et de la citoyenneté. La défense nationale, envisagée comme projet citoyen, participe ainsi de la formation d’une conscience collective et d’un État capable de se penser et de se projeter.

Souveraineté et modernité : savoir, éthique et anticipation

 La Tunisie n’est alignée sur aucune puissance étrangère et occupe une position d’équilibre rationnel et autonome. La coopération internationale reste possible, mais toujours encadrée par les principes de souveraineté nationale. Cette approche transforme la souveraineté en outil stratégique articulant éthique, anticipation et connaissance. La modernisation technologique et la cybersécurité illustrent cette logique, où la maîtrise de l’information, des données stratégiques et de l’intelligence artificielle devient essentielle à la défense nationale. Le savoir se transforme en premier bouclier de souveraineté, et anticiper les vulnérabilités devient un devoir civique et stratégique.

L’accent sur la connaissance et l’innovation replace l’État dans une posture réflexive. La défense devient un laboratoire de savoir, capable d’analyser les menaces, de prévoir les évolutions et de former les compétences nécessaires à la construction d’un futur technologique national. Cette orientation s’inspire des concepts de savoir-pouvoir de Foucault et des recherches contemporaines sur la guerre cognitive. La puissance ne se limite plus à la force physique, elle inclut la capacité à organiser l’information, à anticiper les flux stratégiques et à protéger le territoire à partir d’une intelligence collective.

La neutralité et l’éthique de l’institution militaire renforcent sa légitimité et garantissent sa fidélité à la Constitution et à la nation. L’armée devient pilier de la République non parce qu’elle détient la force, mais parce qu’elle incarne l’intégrité, la responsabilité et la loyauté envers le bien commun. Cette vision rejoint la réflexion d’Hannah Arendt sur le pouvoir : il n’existe véritablement que dans la capacité des citoyens à agir ensemble pour le bien commun, et non dans l’imposition de la violence. La défense nationale devient ainsi un instrument d’unité, de légitimité morale et d’organisation réfléchie de la société.

La combinaison de force et de savoir, d’autonomie et de coopération, transforme la souveraineté en méthode concrète de gouvernance, où la politique, la connaissance et la morale s’articulent. Les forces armées et les institutions de défense deviennent des laboratoires d’innovation, d’apprentissage et de formation, renforçant la résilience du territoire et l’autonomie nationale. La modernité de la souveraineté ne se mesure plus uniquement à la puissance militaire, mais à la capacité de penser, d’anticiper et de structurer un espace national éclairé, capable de répondre aux crises avec intelligence, d’innover durablement et de construire un avenir stratégique et réfléchi.

 Vers une Raison d’État réinventée

La séance parlementaire et l’examen budgétaire du ministère de la Défense offrent une lecture profonde de la philosophie politique du Président Kaïs Saïed, dans laquelle la défense nationale dépasse sa fonction traditionnelle pour devenir un espace de rationalité, de souveraineté et d’éthique républicaine. Elle ne se limite plus à la protection contre des menaces immédiates, mais se présente comme un laboratoire de connaissance et de gouvernance stratégique, où l’intelligence de la crise, la prévoyance et la responsabilité civique structurent l’action de l’État. L’armée, dans cette vision, cesse d’être un instrument ponctuel de coercition pour s’affirmer comme acteur permanent de cohésion nationale, de développement territorial et de socialisation civique.

La sécurité devient ainsi condition de liberté, non par la seule force, mais par la maîtrise de l’information, des flux stratégiques et de l’innovation technologique. La souveraineté s’incarne dans la capacité à organiser, anticiper et réfléchir avant d’agir, transformant la gouvernance nationale en processus intellectuel et moral. Chaque institution et chaque citoyen est partie prenante de cette construction, contribuant à un espace politique où le territoire n’est plus seulement à défendre mais à penser et à faire vivre. La Raison d’État, telle que réinventée par Kaïs Saïed, conjugue puissance et savoir, autonomie et coopération, et place l’éthique et la morale collective au cœur du pouvoir légitime.

Dans une perspective prospective, cette approche ouvre la voie à une Tunisie capable de se projeter avec lucidité dans un environnement mondial incertain. L’État, en structurant sa défense autour de la connaissance et de l’intelligence stratégique, devient un acteur pensant, capable de bâtir un destin national durable. La souveraineté se transforme en méthode, le savoir en bouclier, et l’éthique en fondement d’une gouvernance visionnaire, offrant à la Tunisie la possibilité de devenir un exemple de stabilité, de résilience et d’intelligence collective au service de la liberté et du progrès.

 

ministère de la Défense - Tunisie

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